Séminaire. Dialogues Philosophiques. Rencontres entre chercheurs d’Amérique latine, de la Caraïbe et d’Europe à la Maison de l’Amérique latine à Paris 2017-2018

L’équipe du séminaire des Dialogues Philosophiques

Direction scientifique : Stéphane Douailler, Eric Lecerf, Georges Navet, Bertrand Ogilvie, Patrick Vauday et Patrice Vermeren (Université Paris 8), Marie Cuillerai, Martine Leibovici et Etienne Tassin (Université Paris 7), Nelson Vallejo-Gomez (FMSH).

Équipe de Recherche : Julie Alfonsi (Paris 7), Daniel Alvaro (UBA), Marie Bardet (Paris 8 / Espacio Eclectico Buenos-Aires), Andrea Benvenuto (EHESS), Mercedes Betria (Universidad de Rosario), Laura Brondino (Lille 3), Jean-Jacques Cadet (Paris 8), Gustavo Celedon (Universidad de Valparaiso), Carlos Contreras (Universidades de Chile y de Valparaiso), Elena Donato (UBA), Louise Ferté (Université de Picardie), Maria Soledad Garcia (Universidad nacional de Colombia), Nicolas Garibaldi (Universidad de Cordoba), Obed Frausto Gatica (UNAM), Claudia Guitérrez (Universidad de Chile), Marco Iazzetta (Universidad Nacional de Rosario), Camille Louis (Paris 8), Luz Maria Lozano Suarez (Universidad del Atlantico, Barranquilla), Martin Macias (Paris 8/UDELAR), Geoffroy Mannet (Paris 8), Julio Miranda Canhada (Universidade de Sao Paulo), Angélica Montes (ESSEC/LLCP-Paris 8), Carlos Pérez López (Conicyt-Chile / Universidad de Chile /Pontificia Universidad Católica de Valparaíso), Nelson F. Roberto (Paris 8), Soledad Nivoli (Universidad de Rosario), Senda Inés Sferco (CONICET, IIGG-UBA), Pauline Vermeren (Paris 7), Aurélie Veyron-Churlet (Terra), Agostina Weler (Paris 8), Karen Wild Diaz (Paris 8).

Site d’information et abonnement aux nouvelles :
http://groups.google.com/group/infos-dialoguesphilosophiques
Site de la Maison de l’Amérique Latine : http://www.mal217.org

 


 

 Mardi 3 avril 2018  : 19h-20h30
Maison de l’Amérique latine

(217, Boulevard Saint Germain, 75007 Paris)

Le Séminaire Dialogues philosophiques, Rencontres philosophiques entre chercheurs d’Amérique latine, de la Caraïbe et d’Europe à la Maison d’Amérique latine de Paris
reçoit

Normélia PARISE
(Universidade Federal do Rio Grande, FURG)

« La correspondance de Marie Vieux-Chauvet avec Simone de Beauvoir. Une politique et une éthique de l’amitié »

 

Répondants : Darline ALEXIS (Université Quisqueya à Port-au-Prince), Françoise SIMASOTCHI (Université Paris 8), Stéphane DOUAILLER (Université Paris 8)

 

Cette intervention est issue d’une recherche en cours portant sur la correspondance « collaborative » que l’écrivaine haïtienne Marie Vieux-Chauvet a initiée et entretenue avec Simone de Beauvoir entre 1967 et 1973, suite à la publication de sa trilogie Amour, colère et folie (Gallimard, 1968). Cet échange épistolaire porte un éclairage sur les enjeux politiques et éthiques auxquels elle doit faire face pour publier ce livre. Il donne à voir un double « destin » : celui d’une œuvre et celui de son auteure, toutes deux réduites au silence, la diffusion du livre ayant été stoppée et Marie V. Chauvet ayant été forcée à l’exil. Il nous fait également connaître les coulisses de la publication de la trilogie au sein de laquelle la romancière dénonce le régime de terreur sous François Duvalier, et cherche à se libérer et s’émanciper.

Normélia M. PARISE, est licenciée en Lettres (habilitation Portugais-Français), a une maîtrise en études Francophones (Universidade Federal do Rio Grande do Sul, 1995) et un doctorat en Littérature (Universidade Federal Fluminense, 2005). D´octobre 2008 à juillet 2011, elle a travaillé en Haïti comme Lectrice et directrice au Centre culturel Brésil-Haïti/Centro Cultural Brasil-Haiti. Depuis 1993, elle est professeure de Langue Française et de Littératures et Cultures francophones à Universidade Federal do Rio Grande (FURG). Durant sa maîtrise, elle a réalisé une recherche sur le roman Trou de mémoire (1968) de l´écrivain québécois Hubert Aquin. Pour son doctorat, ses recherches se sont portées sur Amour, colère et folie (1968) de l´écrivain haïtienne Marie Vieux-Chauvet. Depuis 2000, elle se consacre à l’étude de la littérature haïtienne et caribéenne. Ses thèmes de recherche abordent la littérature (poésie et roman), la violence, l’imaginaire, la révolte et la résistance.

 


 

 Séminaire Dialogues philosophiques
Rencontres philosophiques entre chercheurs d’Amérique latine et d’Europe

Mardi 6 février 2018
19h-20h30
Maison de l’Amérique latine

(217, Boulevard Saint Germain, 75007 Paris)

 Norman Madarasz
(PUCRS, Porto Alegre)

« L’oubli du corps pénétrable :
Simone de Beauvoir, silence, omission chez Derrida »

 

RÉPONDANTS :
Annie Jisun Bae (LLCP Université Paris 8)
Elise Lamy-Rested (Collège international de philosophie)

 

Jacques Derrida est connu pour ses efforts à inclure la perspective de la femme dans son travail philosophique. Ces efforts ont reçu la reconnaissance de philosophes femmes, d’écrivaines et de penseuses, malgré le fait que sa philosophie soit marquée par l’omission de toute mention à la pensée de Simone de Beauvoir. Le sujet de ma conférence ne sera pas la femme, comme l’affirmait Derrida en 1972 lors de l’ouverture de son intervention au Colloque sur Nietzsche, mais le phallogocentrisme. Il s’agira de déplier l’économie, la dynamique et les limites de ce motif déconstructeur de l’histoire de la conceptualisation de « la femme », et le rapprocher à un autre, à savoir celui de l’histoire du mensonge, le terme par lequel Derrida semblait concevoir la possibilité de toute histoire « politique » quelque vingt années plus tard. Nous admettrons que par le toucher de Derrida le phallogocentrisme aura produit des sorties anti-philosophiques par lesquelles l’inclusion du concept de la femme comme singularité se réalisait selon des formes et des degrés variables dans la philosophie française des années 1970, champ philosophique encore dominé par des hommes. Mais dans l’ultime analyse, le bilan de la déconstruction, tel que nous le défendrons dans notre conférence, est d’avoir maintenu intouché le spectre de l’homme, ce qui implique que la déconstruction aurait, en quelque sorte, omis ce qui pourrait bien s’avérer être la prohibition première de la pensée occidentale.

Norman Madarasz
Actuellement professeur de philosophie et de lettres françaises à l’Université Catholique de Porto Alegre, Brésil (Pontifícia Universidade Católica do Rio Grande do Sul – PUCRS). De citoyenneté canadienne et hongroise, après des études à McGill University (Montréal) et à Paris, il a défendu sa thèse à l’Université Paris 8 sous la direction d’Alain Badiou. Il est l’auteur de O Múltiplo sem Um : uma apresentação do sistema filosófico de Alain Badiou (São Paulo : Editora Ideias e Letras, 2011), O Realismo Estruturalista : sobre o intrínseco, o imanente e o inato (Porto Alegre : Editora Fi, 2016) e Obstruções à justiça : dívida, sexo, estética pós-punk e outros “small data” da filosofia contemporanêa (Porto Alegre : Editora Fi, 2017), ainsi que co-éditeur de plusieurs ouvrages collectifs. Par ailleurs, il est le traducteur de deux livres d’Alain Badiou en anglais, publiés à la State University of New York Press (1999, 2006) et l’un des éditeurs de la revue Veritas, la revue philosophique de l’École doctorale en philosophie de la PUCRS.

 


 

Séminaire Dialogues philosophiques
Rencontres philosophiques entre chercheurs d’Amérique latine, de la Caraïbe et d’Europe

Mardi 16 janvier 2018 
19h-20h30 
Maison de l’Amérique latine
(217, Boulevard Saint Germain, 75007 Paris)

Marc Berdet
(FFLCH-USP, São Paulo)

« Se souvenir des futurs perdus
Walter Benjamin et la mémoire politique chilienne »

  

RÉPONDANTS :
Andrea Pinotti (Université de Milan – Institut d’études avancées),
Sophie Wahnich (CNRS)

 

Cette intervention vise à élaborer une théorie matérialiste de la mémoire qui, inspirée par Walter Benjamin, puisse servir de boussole critique lorsque nous avons à aborder des manifestations culturelles de la mémoire collective. Elle vise à guider mon propre regard sur les « lieux de mémoire » en Amérique latine, en particulier au Chili et au Brésil, et dans l’espoir qu’elle pourra aussi servir à d’autres. Nombre de musées de la mémoire, parcs de la mémoire et autres anciens lieux de torture transformés en sites d’hommage et de recueillement suivent en effet une narration tantôt linéaire (raconter un traumatisme originaire pour montrer sa résolution progressive), tantôt rédemptrice (transfigurer d’un coup un lieu d’horreur en lieu de réconciliation), pour dénoncer la violation passée des droits de l’homme et célébrer l’Etat de droit présent. L’inconvénient de ce nécessaire « devoir de mémoire » que l’on exerce dans des « lieux de mémoire » pour édifier le public, c’est que le passé conté est pris dans les filets d’une narration préétablie qui le simplifie et l’immobilise, et cela de manière à pouvoir mieux faire ressortir, par contraste, un présent complexe et mobile. Nous avons ainsi l’impression que la mémoire est un acte volontaire et conscient consistant à voyager dans le passé pour y récupérer un souvenir n’ayant jamais bougé de place : un « devoir » qui demande, pour ainsi dire, une « feuille de route ».
Or, il semble qu’une autre conception de la mémoire soit possible – une conception matérialiste. Plutôt que de considérer les « lieux de mémoire » comme la réalisation, sur un site particulier, d’une certaine idée que des artefacts du passé servent à mettre en scène lorsque la mémoire nationale semble défaillante (l’Idée de la France, de la Démocratie, des Droits de l’homme…), on pourrait penser des espaces de réminiscence d’où surgissent des matériaux du passé qui viennent bousculer notre vision présente du passé (qu’elle soit dramatisée ou idéalisée) et, par conséquent, notre présent lui-même. Au lieu de fixer notre attention sur un passé immobilisé et simplifié dans un acte volontaire de remémoration, on peut au contraire se laisser surprendre par un passé mobile et multiple dans un acte involontaire de réminiscence. Cette voie, c’est évidemment la madeleine de Proust qui l’a ouverte pour l’individu. Mais ce sont aussi les « trouvailles » de Walter Benjamin qui l’ont percée pour le collectif : parmi elles, celles du délire d’Auguste Blanqui, grand révolutionnaire du xixe siècle qui, alors que sa mémoire est pleine des révolutions manquées, s’abandonne à l’hallucination de la mémoire pure telle que l’a théorisée Bergson. Ce sont, enfin, les images, ou plutôt le montage d’images pratiqué par le cinéma, qui n’ont cessé de faire surgir des réminiscences du passé collectif : je veux parler ici du cinéma de Patricio Guzmán, qui à chaque époque semble répondre à une interpellation secrète du passé chilien.
La madeleine de Proust, les trouvailles de Benjamin, le montage de Guzmán : trois manifestations différentes d’un même phénomène, celui de la mémoire involontaire (individuel, collectif et cinématographique). Or une telle mémoire ne fait pas seulement surgir un passé oublié, comme on le croit souvent. Elle fait aussi surgir un passé qui n’a simplement pas eu lieu, tissé de désirs et de tensions vers l’avenir. D’une conception idéaliste à une autre matérialiste, il ne s’agit donc pas seulement de ne pas oublier ce qui s’est passé pour éviter qu’à l’avenir cela se répète, mais aussi de se rappeler ce qui ne s’est pas passé pour qu’à l’avenir cela ait des chances de se réaliser : non pas seulement se rappeler d’un passé douloureux, mais se souvenir aussi (et surtout) des futurs perdus.

Marc Berdet
Chercheur et enseignant à l’Université de São Paulo (USP), docteur de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (Cetcopra), est l’auteur de Fantasmagories du capital. L’invention de la ville-marchandise (Paris, La Découverte, collection « Zones », 2013), Walter Benjamin. La passion dialectique (Paris, Armand Colin, 2014) et Le chiffonnier de Paris. Walter Benjamin et les fantasmagories (Paris, Vrin, collection « Matière étrangère », 2015). Après différents séjours de recherche et d’enseignement en Allemagne, au Mexique et au Chili, il a posé ses bagages au Brésil où il travaille sur le problème de la mémoire collective et de la culture démocratique dans les pays d’Amérique latine qui ont souffert de dictatures civiles-militaires.

 


 

Séminaire Dialogues philosophiques
Rencontres philosophiques entre chercheurs de l’Amérique latine, d’Europe et de la Caraïbe

Le mardi 05 décembre 2017
19h-20h30
Maison de l’Amérique latine

(217, Boulevard Saint Germain, 75007 Paris)

Leonardo Maia
(UFRJ, Rio de Janeiro)

« Kojève et le don : perspectives pour la relation Europe-Amérique latine »

 

Avec, en qualité de répondants : Marie Cuillerai (Université Paris 7), Matthieu Renault (Université Paris 8), Diogo Sardinha (LLCP)

 

Alexandre Kojève, alors fonctionnaire de l’État français, prononce en 1957, à l’invitation du juriste allemand Carl Schmitt, une conférence à Düsseldorf sur la question de la colonisation européenne et en présente la situation. Kojève y considère les transformations que le capitalisme a subies en Europe et aux États-Unis au XXe siècle, à partir des critiques posées par Marx au siècle précédent, et finalement absorbées par le capital, au bénéfice inattendu (au moins pour Marx) des travailleurs (surtout du fait d’une amélioration de leur pouvoir d’achat et de leur participation aux gains de l’économie capitaliste).
En ce sens, selon Kojève, le prolétariat, tel qu’il est décrit par Marx, n’existerait plus en Europe et aux États-Unis. En toute rigueur, il y serait même éteint.
Pourtant, dans les faits, il n’a pas vraiment disparu : il s’est plutôt déplacé. Kojève considère qu’un nouveau prolétariat se concentre dorénavant à la marge des pays développés. Et la relation de ce prolétariat mondialisé avec les pays développés se caractérise par la même condition de déséquilibre et de tension socio-économique qui qualifiait le premier capitalisme et ses différentes classes.
Kojève considère alors la nécessité contemporaine d’élargir les transformations constatées dans l’ancien prolétariat en Europe et aux États-Unis vers ce nouveau prolétariat des pays dit « prolétarisés ». À partir de ce qu’il appelle une « économie du don », opérée particulièrement à partir des pays européens, il s’agit d’appeler au dépassement de cette situation mondialisée qui réintroduit l’oppression de classe des travailleurs des économies sous-développées.
La présentation se conclura par une réflexion sur cette perspective d’un « don » mondialisé, notamment pour éclairer la situation actuelle de l’Amérique latine. 

Leonardo Maia. Professeur de Philosophie de l’Éducation à l’Université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ). Docteur en Philosophie de la PUC-Rio. Auteur de Filosofia(s) da Educação (Appris, Curitiba, 2016). Membre du Groupe de travail Deleuze (ANPOF, Brasil) et du LISE (Faculté d’Éducation/UFRJ).

 


 

Le mardi 07 novembre 2017, 19h-20h30
Maison de l’Amérique latine
(217, Boulevard Saint Germain, 75007 Paris)

Séminaire Dialogues philosophiques
Rencontres philosophiques entre chercheurs d’Amérique latine, d’Europe et de la Caraïbe

Loudmie GUÉ
(Université Paris 8)

« Giambattista Vico entre aujourd’hui et demain
Penser l’œuvre de Gary Victor au prisme de la conception vichienne de l’imagination »

 Avec, en qualité de répondants,
Stéphane DOUAILLER (Université Paris 8)
Françoise SIMASOTCHI-BRONÈS (Université Paris 8)

 

Quelle relation peut-on établir entre l’imagination et la raison quand on s’intéresse à la construction du savoir chez l’homme ? Sur ce point, G. Vico est l’un des philosophes à nous dire qu’il faut une solidarité entre ces deux facultés. Dans sa Science Nouvelle, il montre les apports de l’imagination dans les sciences humaines. En créant les universaux fantastiques, il fait de l’imagination un mode de pensée reflétant la sagesse vulgaire et poétique des nations. Quelles sont les manifestations de cette solidarité de ces deux facultés dans la littérature ? Dans le contexte haïtien, Gary Victor est l’un des écrivains qui utilise des figures mythologiques, des tropes en prenant en compte les mythes du vaudou, la culture haïtienne, les croyances populaires pour construire un monde au lecteur. Dans quelle mesure ces tropes participent –ils à une mise en évidence de la sagesse populaire ? Dans quelle mesure Gary Victor permet-il de mieux comprendre la pensée vichienne de l’imagination ?

Loudmie GUE, Docteure en philosophie de l’Université Paris 8, Master en philosophie, Master 1 Genre et Licence en Lettres Modernes. Actuellement professeure de Lettres/Histoire au Lycée Jean Jacques Rousseau de Sarcelles et au Lycée Turgot de Montmorency. Elle a notamment publié deux articles sur « La création des universaux fantastiques par Giamattista Vico : pour l’élaboration et la construction d’une autre pensée de l’imagination » et « Le récit d’enfance dans Le charme des après midis sans fin de Dany Laferrière et Mille Eaux d’Emile Ollivier : entre mémoire et imagination ».

 


 

 

SÉMINAIRE DIALOGUES PHILOSOPHIQUES
LUIS CÉSAR OLIVA
20 SEPTEMBRE 2017 À 19H

RÉFÉRENCES SPINOZISTES CHEZ CLARICE LISPECTOR

Répondants : Chantal Jaquet Université Paris 1, Pierre-François Moreau ENS Lyon et, sous réserve, Lorenzo Vinciguerra Université de Picardie, Amiens.

 

L’objectif de cette conférence de Luis César Oliva (Université de Sao Paulo) est de commenter les références à Spinoza dans le premier roman de l’écrivaine brésilienne Clarice Lispector, Près du coeur sauvage (1944). À partir de Spinoza il est possible d’établir un point de vue qui regroupe plusieurs thèmes présents dans l’oeuvre, comme le déterminisme naturel, la critique des notions théologiques du mal et du bien, l’unité corps / esprit, et l’éternité. La présentation mettra l’accent sur le contraste entre les études du personnage Otavio sur Spinoza et ce que nous appellerons "l’expérience" spinoziste de la protagoniste Joana.

Luis César Oliva est professeur au département de philosophie de l’Université de Sao Paulo (Brésil) où il a soutenu son doctorat. Spécialiste de la philosophie du XVIIème siècle, il a publié des livres sur Pascal (As Marcas do Sacrificio, ed. Humanitas), Leibniz et Spinoza (Existencia e Eternidade em Leibniz e Espinoza, ed. Discurso). Il est aussi responsable des traductions brésiliennes de deux ouvrages de Spinoza : le Court Traité et les Principes de la philosophie cartésienne (ed. Autentica). 

 


 

Site d’information et abonnement aux nouvelles :
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