Igor KRTOLICA

Les activités de recherche d’Igor Krtolica portent principalement sur les domaines suivants : l’analyse des questions écologiques et sociales et la reprise critique du problème classique de "la place de l’homme dans la nature" à la lumière des philosophies de la nature et de la vie, fortes des apports combinés de la science et de la métaphysique contemporaines ; la philosophie de Gilles Deleuze dans ses rapports à la philosophie classique, moderne et contemporaine et aux sciences humaines et sociales ; le problème des marginalités sociales et humaines : "hommes infâmes" (Foucault), enfants "incorrigibles" et individus "irrécupérables" (Deligny), "réfractaires" (Vallès), individus "désaffiliés" (Castel) ; la portée critique et politique de la création esthétique (littérature, cinéma). Il mène actuellement ces recherches en tant que Directeur de programme au Collège International de Philosophie ("Les minorités et la nature : une cause commune ?"). Il est membre du comité de rédaction de deux revues : Tracés. Revue de sciences humaines (il en a co-dirigé le n°37 paru en 2019 : "Les irrécupérables") et Rue Descartes (pour laquelle il dirige un numéro à paraître intitulé "L’humanité, une espèce (pas) comme les autres ?").

Contact : igorkrtolica@hotmail.com

Page Academia.edu : http://univ-paris8.academia.edu/IgorKrtolica
Page du Collège International de Philosophie : https://ciph.org/spip.php?page=quisommesnousdetail&id_personne=1509

Situation actuelle

  • Directeur de programme au Collège International de Philosophie (2019-2025)
  • Membre associé du LLCP – Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis
  • Qualifié aux fonctions de MCF (section 17 : Philosophie)
  • Docteur en philosophie (ENS Lyon)
  • Professeur agrégé de philosophie (en disponibilité)

Domaines de compétences

  • Philosophie générale
  • Philosophie contemporaine
  • Histoire de la philosophie
  • Philosophie morale et politique
  • Esthétique et philosophie de l’art
  • Sciences humaines et sociales

Cursus universitaire

  • 2015-2017 : Post-doctorat en philosophie (Université de Liège)
    « Deleuze et la théorie critique de l’image » Promotrice : Maud Hagelstein

  • 2008-2013 : Doctorat en philosophie (ENS Lyon)
    Mention Très Honorable avec Félicitations du jury
    « Le système philosophique de Gilles Deleuze (1953-1970) »
    Sous la direction de P.-F. Moreau (PU). Présidente du jury : A. Sauvagnargues (PR, rapporteur). Membres du jury : P.-F. Moreau (PR), J.-M. Salanskis (PR), D. Lapoujade (MCF – HDR), G. Sibertin- Blanc (MCF – HDR, rapporteur). — Rapporteurs au CNU : Denis Kambouchner, Frédéric Fruteau de Laclos

  • 2006-2007 : Master 2 de Philosophie (ENS Lyon)
    Mention Très Bien
    « Pouvoir, contrôle, capitalisme. Les sociétés de contrôle chez Deleuze » Sous la direction de Pierre-François Moreau

  • 2005-2006 : Agrégation de Philosophie
    Rang : 4ème

  • 2004-2005 : Master 1 de Philosophie (ENS-LSH)
    Mention Très Bien
    « La puissance. Deleuze lecteur de Spinoza et de Nietzsche » Sous la direction d’Anne Sauvagnargues

  • 2003-2004 : Licence de Philosophie (Université Jean-Moulin Lyon 3) Mention Assez Bien

  • 2003 : Admis au concours de l’ENS LSH (section Philosophie) Rang : 37ème

  • 2001-2003 : Classe Préparatoire aux Grandes écoles (Lycée Condorcet, Paris) Hypokhâgne et khâgne A/L (Lettres modernes)

  • 2001 : Baccalauréat Littéraire (Lycée Montaigne, Paris) Mention Bien

Enseignement des recherches

Séminaire au Collège International de Philosophie (Univ. Paris Lumières) : « Les minorités et la nature, une cause commune ? » (8h)

Ce séminaire entend questionner le rapport entre la cause de la nature (défense de l’environnement, protection des animaux, etc.) et la cause des minorités (plaidoyers abolitionnistes pour l’émancipation des esclaves, revendications féministes pour l’émancipation des femmes, etc.). L’existence d’une telle analogie est attestée depuis la fin du xviiie siècle et la naissance des mouvements abolitionnistes et de la pensée écologique. Mais jusqu’où peut-on soutenir qu’il s’agit là d’une cause commune, sans brouiller les frontières entre ces discours et ces luttes ? Sous quelles conditions soutenir l’idée d’un continuum entre minorités humaines et non-humaines ? Pour la première année du séminaire, nous expliciterons ce problème à partir d’une analyse philosophique d’un récit de fiction : Les Racines du ciel de Romain Gary, prix Goncourt 1956. Ce roman, considéré comme un des premiers romans écologistes, raconte le combat que Morel, un Français ayant survécu aux camps de concentration, mène au cœur de l’Afrique coloniale pour la protection des éléphants, alors que les pays colonisés par la France réclament leur indépendance. Or, le combat de Morel repose sur l’idée que la défense de la nature et des éléphants ne se sépare pas de la défense d’une « certaine idée de l’homme », au moment même où cette idée a été mise en crise par l’extrême violence de la Seconde Guerre mondiale. Cet épisode, que Romain Gary nommera « l’affaire homme », forme le pendant de l’« affaire des éléphants ». C’est cette double affaire que nous chercherons à élucider.

Enseignement à l’université

  • 2018-2019 :
    Chargé de cours à l’Université Paris 5 (CRI / DU)
    Chargé de cours à l’Université Paris 7 (L1/L2 de Littérature)

  • 2017-2018 :
    Chargé de cours à l’Université Paris 1 (L1 de Sciences sociales)
    Chargé de cours à l’Université Paris 10 Nanterre (Agrégation, L3)
    Chargé de cours à l’Université Paris 8 (Licence, Master)
    Chargé de cours à l’Université Paris 5 (CRI / DU)

  • 2016-2017 : Cours à l’Université de Liège (Master) (avec A. Janvier et M. Hagelstein)

  • 2015 : Professeur invité à l’Univ. de São Carlos (Brésil) (Master, Doctorat) (24h)

  • 2014-2015 : Chargé de cours à l’Université Paris 1 (L1 de Sciences sociales)

  • 2008-2011 : AMN en philosophie à l’ENS Lyon (L3, Master, Agrégation)

Contrats de recherche

  • 2019-2025 : Directeur de programme au Collège International de Philosophie
    « Les minorités et la nature, une cause commune ? »

Résumé : Ce projet entend interroger le rapport entre la cause de la nature et la cause des minorités. Un tel rapport est attesté depuis la naissance des mouvements abolitionnistes et de la pensée écologique à la fin du 18e siècle. Le premier axe de ce projet sera historique. Il étudiera trois moments témoignant du rapport entre les plaidoyers écologiques pour la défense des animaux et de la nature et les plaidoyers politiques pour l’émancipation des minorités : de la fin du 18e siècle au milieu du 19e siècle (de la Révolution Française à la Guerre de Sécession), s’établit un parallèle entre abolition de l’esclavage et protection des animaux et de la nature ; dans les années 1960-1980 (mouvements des droits civiques et prise de conscience environnementale), le mouvement de libération animale se compare aux mouvements de libération des minorités, pour s’articuler à partir des années 1980 dans une logique intersectionnelle élargie à la nature (cf. l’analogie entre racisme, sexisme et spécisme) ; au début du 21e siècle, le renouvellement des critiques de l’ontologie dualiste moderne (homme-nature) produit une intrication effective de la cause des minorités humaines et de la cause de la nature. Mais jusqu’où peut-on soutenir qu’il s’agit là d’une cause commune, sans brouiller les frontières qui séparent et articulent ces différents discours et ces différentes luttes ? Le deuxième axe examinera la logique qui sous-tend cette histoire. Nous questionnerons l’idée d’une extension progressive de la communauté (morale, juridique, politique) qui engloberait virtuellement toutes les êtres de la nature, c’est-à-dire l’idée d’un progrès indéfini de l’universel dans l’histoire. Si les sources d’une telle idée se trouvent dans la pensée des Lumières (cf. les opuscules de Kant sur l’histoire), nous verrons sous quelles conditions elle s’est trouvée plus tard étendue à la nature. Nous montrerons ensuite que la possibilité d’un tel récit repose sur un concept d’universel fondamentalement équivoque ou « contrarié » (Balibar). Nous ferons l’hypothèse que cette contrariété renvoie moins à la persistance empirique de « résidus » non universalisés dans l’histoire qu’à la nécessité transcendantale de l’existence de tels résidus (l’universel produit nécessairement du non-universalisable). Nous nous demanderons si cette tendance ne rend pas intrinsèquement problématique la possibilité d’une cause commune entre l’émancipation des minorités humaines et la protection de la nature.

  • 2018 : Post-doctorat en philosophie à l’Université de Liège (Belgique)
    « Deleuze et la théorie critique de l’image »

Résumé : En étudiant la théorie deleuzienne de l’image et de l’art, il s’agit de contribuer à une théorie critique de l’image contemporaine, prise entre usage politique et création artistique. L’hypothèse de cette recherche est qu’une véritable prise en compte du caractère critique de la théorie de l’image et de l’art doit articuler trois aspects : sémiotique (spécificité de l’image par rapport au texte) ; historique (ancrage de l’art dans l’histoire) ; politique (puissance émancipatrice de l’art). Ces trois aspects convergent en un point précis : la critique du régime symbolique qui est simultanément ordre du langage, modèle d’analyse des formes historiques de la culture et structure de l’ordre sociopolitique. Cette recherche poursuit donc trois objectifs : 1°) en procédant à un examen des paradigmes langagiers qui pèsent sur l’image, identifier les conditions d’une autonomie de l’image ; 2°) en réinscrivant la conception deleuzienne de l’image dans la théorie de l’histoire et de l’événement, examiner le rapport complexe de l’art à son époque, à la fois de dépendance et d’excès ; 3°) en analysant le mode de production, de circulation et de consommation des images à deux périodes clés du XXe siècle (l’épisode fasciste de l’entre-deux guerres, l’essor de l’audiovisuel dans les années 1980), déterminer le caractère politique de la création artistique.

  • 2013-... : Chercheur rattaché à l’Université de Belgrade (Serbie)
    Institute for Philosophy and Social Theory
    Membre du « Group for Social Engagement Studies »

  • 2008-2013 : Doctorat en philosophie à l’ENS Lyon
    « Le système philosophique de Gilles Deleuze (1953-1970)

Résumé : Le projet le plus général de Deleuze consiste en ceci : penser les conditions de l’expérience réelle, expérimenter les conditions de la pensée pure. Nous soutenons que ce projet général, non seulement repose sur un système philosophique précis, mais aussi se confond avec lui. Ce système se présente chez Deleuze sous différents noms : empirisme transcendantal, philosophie de l’expression, philosophie de la différence et de la répétition, logique du sens ou encore philosophie critique. Sous ces noms, nous croyons que c’est la philosophie comme système de l’expérience qui est en jeu. Car Deleuze n’oppose jamais les deux. Si la philosophie de Spinoza a longtemps été lue comme un système sans empirie, celle de Deleuze a surtout été interprétée comme un empirisme sans système. Certaines de ses déclarations nous invitent pourtant à penser autrement : le système n’est pas plus une construction logique abstraite que l’expérience n’est une réalité irréductible au système. La philosophie ne s’oppose donc pas à l’expérience chez Deleuze, elle en pense les conditions systématiques, et elle est elle-même une expérience. Nous avons cru pouvoir montrer, non pas que le système et l’expérience sont une seule et même chose chez Deleuze, mais que la philosophie prétend atteindre au point où ils passent l’un dans l’autre.

PUBLICATIONS

Livre : 1
Co-direction d’ouvrage : 2
Articles parus dans des revues à comité de lecture : 16
Chapitres d’ouvrages collectifs : 13
Recension : 1

I/ ÉTUDES DELEUZIENNES

1/ Étude générale

- Gilles Deleuze, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2015, 128 p.

- Dix-huit entrées dans le Dictionnaire Deleuze, Paris, Laffont, coll. « Bouquins » (à paraître)

2/ Ontologie, métaphysique, critique

- « Deleuze, les expériences de l’éternité », in Krtolica, Feneuil (dir.), L’expérience de l’éternité. Philosophie, mystique, clinique, Paris, Hermann, 2018

- « Deleuze, la donation objective », in Bouriau, Feneuil, Meessen (dir.), Le transcendantal : réceptions et mutations d’une notion kantienne, Nancy, Presses Universitaires de Nancy/éditions Universitaires de Lorraine, 2018, p. 173-183

- « Aux sources de l’empirisme transcendantal : Gilles Deleuze avec et au-delà de Martial Gueroult », Revue Internationale de Philosophie, Lectures de Martial Gueroult (à paraître en 2019)

- « La Grande Année et l’éternel Retour. Platon, Deleuze et l’éternité de l’âme », in A. Merker, J.-M. Counet, M. Lequan (dir.), La pensée en devenir. La réception du platonisme et du néoplatonisme dans l’histoire de la philosophie, Louvain, éditions Peeters, 2018 (sous presse)

- « Le virtuel ou la responsabilité de l’œuvre à faire (Deleuze, Blanchot, Souriau) », Revue Descartes (à paraître)

3/ Science, art et philosophie

- « Science et philosophie chez Gilles Deleuze », Philosophy and Society, XXVI, 4/2015, p. 949-973

- « “L’algèbre de la pensée pure”. Deleuze et le calcul des problèmes », Revista Tragica : estudos de filosofia da imânencia, vol. 8, 2/2015, p. 16-30

- « La géophilosophie de Deleuze et Guattari. V ers l’enjeu politique de la pensée philosophique », in M. Carbone, P. Broggi, L. Turarbek (éd.), La géophilosophie de Gilles Deleuze. Entre esthétiques et politiques, Mimesis France, Paris, 2012, p. 55-72

- « Art et politique mineurs chez Gilles Deleuze. L’impossibilité d’agir et le peuple manquant dans le cinéma », Revue Silène, 2011, Actes du colloque « Identités, image et représentation dans les espaces francophones et anglophones : genres et cultures » [en ligne]

- « Signe, image, langage chez Spinoza et Deleuze » (à paraître)

- « Deleuze et Guattari lecteurs de Kafka. L’écriture et la vie, à la lettre », Cahiers
philosophiques de Strasbourg, n° 33, 2013, p. 219-238

4/ Philosophie politique de Deleuze et Guattari

- « Sur le passage à la politique de Spinoza et Deleuze », Archives de la philosophie (à paraître en 2019)

- « Deleuze entre Nietzsche et Marx. L’histoire universelle, le fait moderne et le devenir- révolutionnaire », Actuel Marx, 2/2012, n° 52, p. 62-77

- « Deleuze, une critique de la violence » (avec G. Sibertin-Blanc), Filozofski Vestnik, XXXII, 1/2011, p. 169-202 ; repris in V. Milisavljevi ?, G. Sibertin-Blanc (dir.), Deleuze et la violence, Toulouse/Belgrade, Europhilosophie/IFDT, 2012, p. 11-44

- « Delezova kriti ?ka filozofija i slu ?aj lingvistike [La philosophie critique de Deleuze et le cas de la linguistique] », in Šta je, u stvari, radikalno ?, Belgrade, Rizom Edicija, 2009, p. 223-234.

- « Diagramme et agencement chez Gilles Deleuze. L’élaboration du concept de diagramme au contact de Foucault », Philosophy and Society, 3/2009, p. 97-124

- « Državna tajna i tajna ratna mašina kod Zila Deleza [Secret d’état et machine de guerre secrète chez Gilles Deleuze] », Theoria, 2/2007, p. 47-64.

II/ PHILOSOPHIE SOCIALE ET POLITIQUE

1/ Marxismes européens et révolution

- « Deleuze entre Nietzsche et Marx. L’histoire universelle, le fait moderne et le devenir- révolutionnaire », Actuel Marx, 2/2012, n° 52, p. 62-77

- « Herbert Marcuse, penseur de la révolte des étudiants allemands », Cahiers du GRM, 3/2012, p. 87-135

- Matkovic, Losoncz, Krtolica (dir.), Thinking Beyond Capitalism, Institute for Philosophy and Social Theory, Belgrade, 2016, 279 p.

2/ Pouvoir, violence, extrême-violence

- « L’horizon de la violence asymbolique chez Bourdieu », in P. Bojani ?, G. Sibertin-Blanc (dir.), De la Terreur à l’extrême-violence, Toulouse/Belgrade, Europhilosophie/IFDT, 2014, p. 125-163

- « Pouvoir, violence, nature. Deligny lecteur de Clastres », in G. Sibertin-Blanc (éd.), Violences. Anthropologies, politique, philosophie, Europhilosophie, Bibliothèque de Philosophie Sociale et Politique, 2010, p. 7-28

- « Deleuze, une critique de la violence » (avec G. Sibertin-Blanc), Filozofski Vestnik, XXXII, 1/2011, p. 169-202 ; repris in V. Milisavljevi ?, G. Sibertin-Blanc (dir.), Deleuze et la violence, Toulouse/Belgrade, Europhilosophie/IFDT, 2012, p. 11-44

3/ Esquisses d’un diagnostic de la situation actuelle

- « Introductory notes. Why are we in this together ? » (avec A. Zaharijevic, J. Vasiljevic), Philosophy and Society, XXVII, 2/2016, p. 305-310.

- « Can something take place ? [Quelque chose peut-il avoir lieu ?] », Philosophy and Society, XXVII, 2/2016, p. 322-331.

- « Sommes nous tous Charlie ? », Rue89, 9 janvier 2015 [en ligne]

- « L’émergence d’un “droit à la santé”. Une réflexion à partir des analyses de Michel Foucault », Chantiers politiques, n° 7, 2009, p. 38-44.

III/ ESTHETIQUE, PHILOSOPHIE DE L’ART

1/ Le problème de l’œuvre

- « Od dolga k delu : elementi za pristop konceptu nadcloveka [De la dette à l’œuvre : éléments pour une approche du concept de surhomme] », Filozofski Vestnik, XXXV, 3/2014, p. 25-39

- « Le virtuel ou la responsabilité de l’œuvre à faire (Deleuze, Blanchot, Souriau) », Revue Descartes (à paraître)

2/ Cinéma, télévision

- « Art et politique mineurs chez Gilles Deleuze. L’impossibilité d’agir et le peuple manquant dans le cinéma », Revue Silène, 2011, Actes du colloque « Identités, image et représentation dans les espaces francophones et anglophones : genres et cultures » [en ligne]

- « Une étude en rouge : la couleur/coulure du temps. à propos du film Un roi sans divertissement », Revue Giono, n° 11, 2018, p. 249-267

- « Signe, image, langage chez Spinoza et Deleuze » (à paraître)

3/ Littérature

- « Les enquêtes et tableaux de Vallès, ou l’alliance avec les réfractaires », Autour de Vallès. Revue de lecture et d’études vallésiennes, n° 47, déc. 2017, p. 271-286

- « Deleuze et Guattari lecteurs de Kafka. L’écriture et la vie, à la lettre », Cahiers philosophiques de Strasbourg, n° 33, 2013, p. 219-238

IV/ HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE MODERNE ET CONTEMPORAINE

1/ études de philosophie française contemporaine (hors études deleuziennes)

- I. Krtolica & A. Feneuil (dir.), L’expérience de l’éternité. Philosophie, mystique, clinique, Paris Hermann, 2018, 186 p.

- « Vers une mystique sans Dieu. Retour critique sur Le Phénomène érotique de Jean-Luc Marion », Philosophy and Society, XXVII, 4/2016, p. 810-814

- « The question of anxiety in Simondon », Parrhesia. A journal of critical philosophy, n° 7, 2009, p. 68-80.

- « La tentative des Cévennes. Deligny et la question de l’institution », Chimères, n° 72, 2009, p. 73-97.

- « Pouvoir, violence, nature. Deligny lecteur de Clastres », in G. Sibertin-Blanc (éd.), Violences. Anthropologies, politique, philosophie, Europhilosophie, Bibliothèque de Philosophie Sociale et Politique, 2010, p. 7-28

2/ Autres études

- « Od dolga k delu : elementi za pristop konceptu nadcloveka [De la dette à l’œuvre : éléments pour une approche du concept de surhomme] », Filozofski Vestnik, XXXV, 3/2014, p. 25-39

- « Sur le soi écologique d’Arne Naess », in I. Krtolica, A. Feneuil (dir.), L’expérience de l’éternité. Philosophie, mystique, clinique, Paris, Hermann, 2018

- « La Grande Année et l’éternel Retour. Platon, Deleuze et l’éternité de l’âme », in A. Merker, J.-M. Counet, M. Lequan (dir.), La pensée en devenir. La réception du platonisme et du néoplatonisme dans l’histoire de la philosophie, Louvain, éditions Peeters, 2018 (sous presse)

- « Signe, image, langage chez Spinoza et Deleuze » (à paraître)

- « Herbert Marcuse, penseur de la révolte des étudiants allemands », Cahiers du GRM, 3/2012, p. 87-135

V/ TRADUCTIONS, RECENSIONS

- Traduction du serbe en français du livre de Petar Bojani ?, Violence et messianisme, Paris, Mimesis France, 2016, 155 p.

- Traduction du serbe en français de deux articles de Petar Bojani ? : « Les figures de la “victoire” et du “vainqueur” », Les Cahiers Philosophiques de Strasbourg, n° 27, 2010/I, p. 49-62 ; « Sur la raison de la guerre [Kriegsgrund] », Les études philosophiques, 2009/2, p. 195-205.

- « Simone Weil et la philosophie », recension du numéro des études philosophiques sur Simone Weil parue dans les Cahiers Simone Weil, XXXII, 2/2009, p. 261-265.

Curriculum Vitae (PDF)