Laboratoires doctorant·e·s et jeunes chercheur·e·s

Université Autonome de Saint-Benoît du Sault

Une université est en train de naître. Nous l’appelons Université du prieuré ou Université autonome de Saint-Benoît du Sault ; parfois, poétiquement, certain.es la nomment : Université du Sur Sault.
Les universités urbaines nous étouffent. Nous avons besoin d’un ailleurs. L’Université autonome de Saint-Benoît du Sault naît de ce besoin qui couve sous les Savoirs, et participe aux activités du prieuré où elle se trouve, devenu un tiers lieu communal. Nous la désirons hospitalière, studieuse et accueillante.
Professeur.es, étudiant.es, artistes, chercheur.ses peuvent venir y séjourner, enseigner et élaborer ce qu’ils et elles savent ou veulent apprendre. Les réflexions collectives peuvent y éclore, et donner lieu à des recherches de plus longue durée. Les cours, ateliers, et créations sont documentés et consultables en libre accès sur place et sur Internet.
« Sault » vient du latin Saltus et renvoie à un espace intermédiaire entre les champs cultivés et la forêt, un interstice entre ce que les paysans latins appelaient l’Ager (le champ cultivé) et la Silva (la forêt). Dans le Saltus se reconstitue une diversité biologique semi-sauvage qui vient alimenter en retour l’Ager appauvri et la Silva fatiguée. Que l’Université autonome de Saint-Benoît du Sault soit un Saltus des savoirs, voilà ce que nous voulons.

Invitation à l’Université Autonome de Saint-Benoît du Sault (PDF)

Programme des 1ères Journées (Été 2021)
Cycle d’ateliers de la 1ère saison (2021-2022)
Cycle d’ateliers de la 2ème saison (2022-2023)

Contacts :

Abonnez-vous pour recevoir les nouvelles : https://www.facebook.com/lesursault

 

 

Groupe de lecture « Lire et travailler Derrida »

Le groupe de lecture Lire-travailler Derrida, créé en 2013, regroupe des doctorants et des docteurs de différentes universités ainsi qu’un public non exclusivement universitaire. Les membres se renouvellent au fil des années. Ils se sont réunis d’abord dans les locaux de l’ENS, puis de l’EHESS, avant d’être accueillis en 2020-2021 à Paris 8 par le LLCP.

Actualités :

À paraître en 2024 chez Hermann, dans la collection Philosophie :

Repenser la logique du vivant après Jacques Derrida. Plus d’une discipline : actualité de La vie la mort.
Sous la direction de : Giustino De Michele, Marta Hernández Alonso, Elias Jabre, Alžbeta Kuchtová, Alejandro Orozco Hidalgo, Juan Evaristo Valls Boix.

Contacts :

La revue ITER sur les réseaux sociaux : https://facebook.com/revueiter
Lire-travailler, Derrida (2013-2020) : https://archive.revue-iter.org

 


 

L’art au travail

À l’initiative de doctorant·e·s du LLCP, le séminaire « L’art au travail » est un séminaire de philosophie à destination des doctorant·e·s qui abordent la question de l’art dans des thèses rédigées au sein de l’École doctorale Pratiques et théories du sens.
Ouvert à d’autres participant·e·s il vise à interroger le lien entre le champ de la pensée philosophique et celui des arts.
Par le biais de rencontres avec des artistes, de dialogues avec les directeur·trice·s de recherche et de débats autour des problématiques soulevées par chacun, les animateur·trice·s de ce séminaire souhaitent mettre la discipline philosophique à l’épreuve de l’art. « Qu’est-ce que l’expérience de philosopher à partir de ce dehors ? » est l’objet de cette recherche collective.

Programme du séminaire (2018-2019)

Équipe :

  • Orianne Castel
  • Behrang Pourhosseini
  • Inés Molina Navea

Contact : art-au-travail@protonmail.com

 

 

Perdre le Nord. Territoires, subjectivations et épistémologies dans le Sud global

À l’initiative de Ana Isabel Agüera (Université Paris 8 & Université d’État d’Haïti), Lucía Belloro (Université Paris 3, Institut des Hautes Études d’Amérique Latine), Jean-Jacques Cadet (Université Paris 8), Luz Maria Lozano Suarez (Université Paris 8 & Universidad Del Atlantico).
Avec : Bárbara Aguer (UBA / CONICET), Lina Alavarez (Université Catholique de Louvain), Gilles Martinet (Paris 3 / IHEAL), Jose Pedro Ortega (Paris 8 & Université Autonome de Santo Domingo), Omane Primo (mastérisant avancé Paris 8), Jimena SOSA (UNT / CONICET).

Le réseau international de doctorants « Perdre le Nord. Territoires, subjectivations et épistémologies dans le Sud global » vise à favoriser une discussion au sujet des instruments conceptuels et méthodologiques que les processus pratiques et théoriques de décolonisation en cours élaborent pour faire advenir une nouvelle pensée du Sud. Les membres de ce réseau entendent analyser les usages et les emprunts théoriques qu’ils font de ces grandes tendances quand elles sont convoquées dans les recherches doctorales au sein de l’espace américain et caraïbéen, et débattre de leur pertinence avec des chercheurs confirmés du domaine.

Présentation et activités (2018-2019)

Contacts :

 

 

Groupe d’études politiques en réseaux

Le Groupe d’études politiques en réseaux relie des chercheur·e·s, artistes, écrivain·e·s à travers les frontières géographiques, et les frontières disciplinaires autour des transformations et des enjeux épistémologiques et politiques de la condition contemporaine. Cette condition montre que les formes de reliance et d’organisation sociale, politique, économique, etc., ne suivent plus seulement la logique des cadres nationaux et internationaux, mais aussi des échelles locales/globales, transnationales et translocales qui restent à explorer.
Il accueille des démarches de recherche critiques à propos de l’histoire de la globalisation dans ses dimensions politiques, sociales, économiques, etc. ; et des approches exploratoires des nouvelles formes de praxis et d’agir politiques, des théories émergentes du postnational, des conflits et des mouvements des dernières décennies, des généalogies de la violence et des langages de la mémoire, et des politiques des savoirs et de la traduction. Il confronte un corpus élargi des sciences humaines et sociales vers les études politiques et les Art & Média dans un contexte d’échange international.

Le Groupe d’études politiques en réseaux, créé en 2016, associe un séminaire de jeunes chercheur·e·s du LLCP-Paris 8 et un projet de recherche conventionné entre plusieurs laboratoires et organismes porté par des chercheur·e·s confirmé·e·s (Projet UP8 OPE-2017-0493).
En 2020-2022, il est partenaire de l’action de recherche et création
« L’archive entre poétique, politique, et violence de l’histoire » (Département de philosophie, LLCP-Paris 8 et École universitaire de recherche (EUR) ArTeC).

Carnet du Séminaire libre des jeunes chercheur·e·s du LLCP-Paris 8 : https://seminairepo.hypotheses.org
Site Internet du Groupe d’études politiques en réseaux : https://political-studies.net
Page Facebook : https://facebook.com/politicalstudiesgroup

 

 

Laboratoire tournant de philosophie : Extensions de la pratique philosophique aujourd’hui.
D’un pays à d’autres (France – Chili – Argentine), d’un continent à l’autre (Europe – Amériques et Caraïbes), de l’académie à ses dehors (artistiques – politiques – sociétaux)

À l’initiative de Daniel Alvaro (Paris 8 & Universidad de Buenos-Aires), Carolina Avalos (Paris 8 & Universidad Católica de Valparaíso), Marie Bardet (Paris 8 & Espacio Eclectico de Buenos-Aires), Gustavo Celedon (Paris 8 & Universidad de Valparaíso), Elena Donato (Paris 8 & Universidad de Buenos-Aires), Camille Louis (Paris 8 & Kom.post), Carlos Perez Lopez (Paris 8, CONICYT-Universidad de Chile, PUCV), Soledad Nivoli (Paris 8, Universidad nacional de Rosario & IUNIR), Senda Sferco (Paris 8 & CONICET-Universidad del Litoral).

Le Laboratoire tournant, créé en 2010-2011 rassemble des jeunes chercheurs (doctorants et docteurs) de France, d’Argentine, du Chili, d’autres pays et continents, qui se réunissent en invitant à leur table de travail des personnes partageant le désir de questionner ce qui fait, plutôt que ce que sont, des « pratiques de la philosophie aujourd’hui ». Ils souhaitent partir de l’université non pour s’en écarter mais pour y faire entrer ses écarts : ce qui, en permanence, la côtoie, lui fait signe, l’étend et lui demande de repenser ses outils, ses formes et ses enjeux avant de prétendre penser ceux de tous ses « autres » et de tous ses « dehors ». Le laboratoire, lieu d’expérimentations, d’hypothèses et de pistes d’investigations nouvelles, fait tourner la logique de la philosophie académique en commençant par l’observer : quelles sont ses pratiques d’enseignement, de transmission, ou peut-être de repli sur soi en temps de crise, temps de démystification qui appelle à la déconstruction des acquis, à la remise en cause, à la mise en crise, à la critique ? Quelles peuvent être les conditions pour l’émergence ‘une pensée critique aujourd’hui et comment y parvenir si ce n’est en se mettant au travail, en pratiquant au présent, en confrontation avec les pratiques présentes aujourd’hui ? Cela demande, non pas une théorie professée par la philosophie, mais la mise en place d’un terrain où philosophes, artistes, activistes, acteurs sociaux, confrontent leurs méthodes, apprennent l’autre, et, dans cette collaboration, tentent des transformations, des hybridations qui ne sont peut-être nécessaires qu’à une chose : continuer à penser au / le présent.

Activités (2011-2013) :

  • Extensions de la pratique philosophique aujourd’hui. Rencontres à la Fondation Maison des sciences de l’homme. 20 – 21 décembre 2013
  • Journées d’études à l’Université Es-Siena d’Oran. Épistémologies et esthétiques du contemporain. Les écarts fondamentaux de la philosophie benjaminienne. 17 – 18 décembre 2013
  • Extensions de la pratique philosophique aujourd’hui. Rencontres à Paris 8. 20 – 21 février 2013
  • Journées d’études « Philosophie de l’Université. L’avenir d’une question », avec le soutien de l’Université de Buenos-Aires. Printemps 2012
  • Journées d’études « La question théorique et pratique de l’extension », avec le soutien de l’Axe 1 du LLCP EA4008 et du Laboratoire du Changement social et politique (LCSP) de l’Université Paris 7. Automne 2011
  • Rencontres « Pour un laboratoire tournant », Université de Valparaiso. Août 2011

Contacts :