Chien-Hsin CHIANG

Discipline : Philosophie

Titre de la thèse : Le problème du peuple chez Deleuze et Rancière

Année de soutenance de la thèse : 2021

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Résumé de la thèse : Cette thèse intitulée « Le problème du peuple chez Deleuze et Rancière », se compose de deux parties : « Comment mettre en scène la politique ? » et « Comment vivons-nous naturellement ? » En première partie, nous traitons tout d’abord le concept de la politique chez Rancière, en élucidant le rapport entre la politique, la police et le politique. Du chapitre II jusqu’au chapitre V, nous nous focalisons sur le sujet de la politique, à savoir, un peuple d’anonymes qui peut créer un nouveau moyen de compter ce qu’on a, en tant qu’être-en-commun. À ce titre, la problématique générale de cette thèse serait : « S’il y a toujours un peuple d’anonymes en tant qu’acteur mutant sur la scène politique, comment pouvons-nous le considérer comme un embryon qui ne reste qu’inouï et inattendu ? » En deuxième partie, nous commençons par le problème sur la distinction au sens général entre l’artificiel et le naturel, afin d’examiner le rapport entre l’invention de l’homme et sa nature. Du chapitre VII au chapitre IX, nous présentons principalement les trois « il y a… » en tant que trois ontologies chez Deleuze avec sa lecture de Foucault : l’être-savoir, l’être-pouvoir et l’être-soi, à travers quatre dimensions : le savoir, le pouvoir, le dehors et le dedans. Enfin bref, le sujet larvaire n’est pas en amont d’un sujet mature ou achevé, mais coexiste avec lui, c’est juste comme l’âme d’enfant qui n’est pas immature, mais coexiste avec nous, afin de nous rendre matures, si bien que nous pourrions l’appeler, l’âme problématique qui n’existe qu’en étant hors du compte présent, et en ayant une puissance du faux de s’exprimer pour creuser un écart dans un système consensuel.