Lucas GUIMARAENS DE ARAÙJO RIBEIRO, Academia Internacional de Literatura Brasileira

Discipline : Philosophie

Titre de la thèse : L’écriture poétique comme patrimoine immatériel de l’humanité

Année de soutenance de la thèse : 2021 | Résumé (PDF)

Contact : lucasguimaraens@gmail.com

 


 

Lucas Guimaraens, poète et philosophe, est docteur en philosophie de l’Université de Paris 8. Membre de l’Académie des Lettres de Mariana, ambassadeur de la Paix au Cercle universel de la Paix, il a été surintendant des bibliothèques publiques du Minas Gerais et du Supplément littéraire (Belo Horizonte, Brésil). Membre du Conseil de la Chaire Unesco de Philosophie de la culture et des institutions (2010-2020). Actuellement directeur des relations institutionnelles et internationales d’Expomins et de Mineiraria.

Ouvrages en français :

L’écriture poétique comme patrimoine immatériel de l’humanité
L’Harmattan, 2022
4ème de couverture (PDF)

Loin de réduire la poésie à l’expression de la beauté du sublime, l’auteur la renvoie à sa source : à la prosopée que Humboldt décelait en toute parole. Car l’anthropologie contemporaine du langage a découvert que cette dernière rendait possible la vie de l’être humain : en faisant parler le monde, il se rend apte à le voir, à s’y mouvoir et à y agir. La prosopée poétique donne accès au bonheur décrit par le poète, à la façon dont la voix de la mère nous a bercés. Le cas des poètes du Minas Gerais n’est pas à part, mais il est paradigmatique de toute poésie : il donne une voix à l’âme personnelle du poète comme à l’âme d’un peuple qui semblait ne plus en avoir. Il va jusqu’à abriter des pépites afro-américaines ou amérindiennes. Cette capacité de la poésie à faire se réjouir ses lecteurs a incité l’auteur à prêter l’oreille aux poésies chantées. Le cas du Clube da Esquina autour de Fernando Brant et de Tavinho Moura illustre l’importance des poèmes chantés d’émancipation.

Exil. Le lac des incertidudes
Traduit du portuguais (Brésil) par Jean-Camille Girardeau et Vera Faria Bernades
L’Harmattan, 2017

Le titre de ce recueil recouvre bien la dimension à la fois onirique et non moins hyperréaliste de la démarche. L’exil n’est pas ici sortie d’un territoire pour un autre mais traversée sans origine ni destination. C’est la traversée qui est toujours "exilaire". Traversée des plans de réalité autant que ceux de l’imaginaire. Tous deux entretiennent ici un dialogue sévère autour de la certitude dont ils sembleraient faire figure.

Michel Foucault et la dignité humaine
L’Harmattan, 2014

La dignité humaine est une notion polysémique et « floue ». Il est donc important de comprendre sa construction juridique afin de mesurer les enjeux philosophico-politiques de son usage et son rapport avec les droits de l’homme. La pensée de Michel Foucault est ici utilisée comme méthode d’approche de cette notion. Il est question ici de repérer parmi les documents juridiques, philosophiques, médiatiques, etc., le sens possible de cette notion dans ces différents contextes en nous référant à l’usage régulier qui en est fait dans le monde juridique actuel.

Formation :

  • Doctorat, Philosophie politique et esthétique
    Université Paris 8, 2015 - 2021
  • Gestion des politiques publiques
    Assemblée législative du Minas Gerais - École de la Législature, 2017
  • Gestion des politiques publiques
    Observatoire de Politiques Publiques, 2015
  • Master 2, Philosophie
    Université Paris 8, 2010 - 2011
  • Master 1, Droits et pouvoirs publics
    Université Paris Nanterre, 2005 - 2006
  • Licence de droit, Droit international
    Faculté Milton Campos, 1997 - 2002