Présentation à la librairie Tschann à Paris mardi 18 janvier à 20h
de La légende dorée de l’école émancipée de Bertrand Ogilvie (Editions Le Retrait)
et de Un amour de Lacan de Francis Hofstein (Editions Le Retrait)

L’amour, l’institution, quoi de plus antagonique en apparence ? Le mariage n’est-il pas l’exemple privilégié du ratage annoncé ? Pourtant, du « tu l’aimes ta maîtresse (ou ton maître) ? » des parents étourdis, au « le transfert c’est l’amour » d’un Lacan péremptoire, on voit bien le lien. Et le problème ! Le sexuel, l’analytique, la transmission enseignante doivent-ils être pensés comme des « rapports » ou comme des « relations » ? Et dans le second cas que faire du constat que rien n’y va de soi ? Un mot pointe la difficulté : l’institution. Deleuze l’avait choisi pour détacher toutes ces constructions de l’instinctuel, de l’automatisme, du ça va de soi. Mais ce n’est que déplacer la question un peu plus loin et faire mieux apparaître l’oscillation qui l’habite entre la contrainte et la liberté, la répétition et l’inventivité, l’institué et l’instituant…. François Tosquelles, et d’autres comme Célestin Freinet, Arno Stern, Fernand Deligny, Félix Guattari ont tenté d’arracher « l’institutionnel » à la perversion qui le guette toujours sous le regard bon apôtre de l’État. De la cure analytique à la situation enseignante, au plus loin de toute thérapie et de toute mission pédagogique, deux psychanalystes, qui se sont aussi frottés à la tentative de transmettre quelque chose, essaieront de jeter quelque lumière.

Librairie Tschann
125 Boulevard du Montparnasse
75006 Paris