Colloque international. Travailler avec des restes ontologiques dans des territoires lointains 10-14.05.2021

Colloque international
Travailler avec des restes ontologiques dans des territoires lointains
10-14 mai 2021

Organisation :
Revista Latinoamericana del Colegio Internacional de Filosofi ?a
Facultad de Humanidades de la Universidad de Playa Ancha
Departamento de Filosofi ?a de la Universidad de Chile
Doctorado en Estudios Interdisciplinarios sobre Pensamiento, Cultura y Sociedad de la Universidad de Valparai ?so
Magi ?ster en Pensamiento Contempora ?neo de la Universidad Austral de Chile
Programa de Postgraduac ?a ?o em Filosofia da Universidade Federal de Rio de Janeiro
Nu ?cleo de Pesquisa sobre a Filosofia Francesa Contempora ?nea (IFCS/UFRJ)
Laboratoire d’E ?tudes et de Recherches sur les Logiques Contemporaines de la Philosophie (Pari ?s 8)
Dialogues Philosophiques de la Maison de l’Ame ?rique latine

 

PROGRAMME COMPLET (PDF)

 

Les cinq jours du colloque se dérouleront de 14h00 à 17h30 heure chilienne (GMT-4/UTC-6) en vidéoconférence et diffusés sur les réseaux sociaux de la Faculté de philosophie et des sciences humaines de l’UACh.
Coordination : Dra. Carolina Ávalos (Instituto de Filosofía de la Facultad de Filosofía y Humanidades UACh)

L’inscription est requise pour recevoir les liens de vidéoconférence et assister au Colloque.
Formulaire d’inscription : https://forms.gle/nmP2RKS7jjZfXFZE6

Contact Information : revistalatinoamericana.cif@gmail.com
Présentation du Colloque et Programme par jour sur le site de l’UACh : http://humanidades.uach.cl/...
En vidéo sur les réseaux sociaux de l’UACh : https://www.facebook.com/...

 


 

L’actualité est principalement pensée à travers des perspectives épistémologiques et biopolitiques, mais elle pourrait également être abordée, afin d’élargir le champ et de multiplier les subjectivités, à partir de perspectives ontologiques. Mais pouvons-nous penser l’ontologie sans l’être ? Que nous reste-t-il si nous soustrayons l’être de l’ontologie ? Pourquoi devrions-nous continuer à parler d’ontologie ?
Plus qu’une notion générique, l’être se révèle comme une forme dominante, comme un langage qui, dans la recherche incessante à se déterminer ou à se dépasser, voire à s’oublier, impose une dynamique à ce que, selon cette même logique, on appelle la pensée.
Cette langue porte un nom particulier : l’Occident. Et aujourd’hui, face à cet Occident usé, la récupération de soi non seulement ne correspond pas aux désirs d’émancipation et aux politiques de vérité qui se distribuent dans le monde, mais insiste sur la répétition de l’usure. Lorsque la philosophie d’aujourd’hui prétend penser les événements en réorganisant sa propre histoire occidentale, elle se présente à nous comme une insistance d’elle-même et, surtout, comme un mode dont nous pouvons nous passer parce que, dans les régions non européennes dotées d’une tradition et d’une expérience philosophiques, nous découvrons que tous ces restes ontologico-coloniaux peuvent être activés d’une manière très différente de leurs sources ou, autrement dit, que les événements et les transformations actuels peuvent être pensés d’une autre manière, par les territoires eux-mêmes, l’Amérique latine, l’Afrique, les Caraïbes, etc. La nouveauté des événements et des transformations actuels est-elle l’occasion de ne pas les penser à la grecque, de les penser autrement ?
De cette manière, les structures, les abstractions, les catégories, les contours, les scripts, les modes, les divisions, les désirs, les partitions, etc., avec lesquels l’ontologie avait l’habitude de se construire, se transforment en restes, en matériaux avec lesquels on peut essayer de penser aujourd’hui, en comprenant par la pensée une expérience simple qui cherche à faire survivre de manière sensible, intelligente et digne le travail créatif, global et collaboratif de diverses subjectivités. Le colloque "Travailler avec les restes ontologiques" ouvre une double question, peut-être très lointaine : quels sont les destins de l’ontologie dans des terres lointaines qui prétendent et prouvent aujourd’hui pouvoir penser par elles-mêmes les transformations et les événements de ce présent ?

Los acontecimientos actuales son pensados principalmente a trave ?s de perspectivas epistemolo ?gicas y biopoli ?ticas, pero podri ?an ser abordados tambie ?n, a fin de ampliar los alcances y multiplicar las subjetividades, desde perspectivas ontolo ?gicas. Pero, ¿se puede pensar ontolo ?gicamente sin el ser ? ¿que ? nos queda si sustraemos de la ontologi ?a el ser ? ¿por que ? deberi ?amos seguir hablando de ontologi ?a ?
Ma ?s que una nocio ?n gene ?rica, el ser se revela como una forma imperante, como un lenguaje que, en la bu ?squeda incesante por determinarse o superarse o incluso olvidarse de si ? mismo, impone una dina ?mica a lo que desde esa misma lo ?gica se llama pensamiento.
Este lenguaje lleva un nombre particular : Occidente. Y hoy, frente a este Occidente desgastado, recobrar el ser no solo no se corresponde con los deseos de emancipacio ?n y poli ?tica de verdad que se distribuyen por el mundo, sino que insiste en la repeticio ?n del desgaste. Cuando la filosofi ?a pretende hoy pensar los acontecimientos reorganizando su propia historia occidental, se nos presenta como una insistencia de si ? y, por sobre todo, como un modo del cual podemos prescindir pues en regiones no europeas con tradicio ?n y experiencia filoso ?ficas descubrimos que todos estos restos ontolo ?gico-coloniales pueden ser activados de modo muy diferente a sus fuentes o, dicho de otra manera, que los acontecimientos y transformaciones actuales pueden ser pensados de otro modo, por los territorios mismos, Ame ?rica latina, A ?frica, el Caribe, etc. ¿Que ? tan nuevos son los acontecimientos y transformaciones actuales ? ¿Es la oportunidad para no pensarlos griegamente, para pensarlos de manera diferente ?
De esta manera, estructuras, abstracciones, categori ?as, contornos, escrituras, modos, divisiones, deseos, particiones, etc., con los cuales la ontologi ?a se construi ?a a si ? misma, se transforman en restos, en materiales con los cuales se puede ensayar pensar hoy, entendiendo por pensar una simple experiencia que busca hacer sobrevivir, de manera sensible, de manera inteligente, de manera digna, el trabajo creativo, comprensivo, colaborativo de subjetividades diversas. El coloquio Trabajar con restos ontolo ?gicos abre una pregunta doble y quiza ?s muy distante : ¿cua ?les son los destinos de la ontologi ?a en tierras remotas que hoy reclaman y demuestran poder pensar por si ? mismas las transformaciones y acontecimientos de este presente ?

Os acontecimentos atuais sa ?o pensados principalmente atrave ?s de perspectivas epistemolo ?gicas e biopoli ?ticas, mas poderiam ser tambe ?m abordados, a fim de ampliar os alcances e multiplicar as subjetividades, desde perspectivas ontolo ?gicas. Contudo, pode-se pensar ontologicamente sem o ser ? O que nos resta se subtrai ?mos o ser da ontologia ? Por que deveri ?amos prosseguir falando de ontologia ?
Mais do que uma noc ?a ?o gene ?rica, o ser se revela como uma forma predominante, como uma linguagem que, na busca incessante por determinar-se ou superar-se, ou, ainda, esquecer-se de si mesmo, impo ?e uma dina ?mica ao que, no seio dessa mesma lo ?gica, se chama pensamento. Essa linguagem tem um nome particular : Ocidente. E hoje, diante desse Ocidente desgastado, recuperar o ser na ?o so ? na ?o atende aos desejos de emancipac ?a ?o e de poli ?tica de verdade distribui ?dos ao redor do mundo, mas e ? tambe ?m insistir na repetic ?a ?o do desgaste. Quando a filosofia pretende hoje pensar os acontecimentos, reorganizando sua pro ?pria histo ?ria ocidental, ela se nos apresenta como uma insiste ?ncia de si e, acima de tudo, como um modo do qual podemos prescindir, ja ? que, em regio ?es na ?o europeias com tradic ?a ?o e experie ?ncia filoso ?ficas, descobrimos que todos esses restos ontolo ?gicos-coloniais podem ser ativados de modo muito diferentes aos de suas fontes ; ou, dito de outra maneira, que os acontecimentos e transformac ?o ?es atuais podem ser pensados de outro modo, pelos pro ?prios territo ?rios, Ame ?rica Latina, A ?frica, Caribe etc.. O qua ?o novos sa ?o os acontecimentos e transformac ?o ?es atuais ? E ? a oportunidade para na ?o pensa ?-los de modo grego, para os pensar de maneira diferente ? Dessa forma, estruturas, abstrac ?o ?es, categorias, contornos, escritas, modos, diviso ?es, desejos, partilhas etc. com os quais a ontologia se construi ?a transformam-se em restos, em materiais com os quais se pode tentar pensar hoje – entendendo por pensar uma simples experie ?ncia que busca fazer sobreviver, de maneira sensi ?vel, de maneira inteligente, de maneira digna, o trabalho criativo, compreensivo, colaborativo de subjetividades diversas. O colo ?quio Trabalhar com os restos ontolo ?gicos abre uma dupla e quic ?a ? muito distante pergunta : quais sa ?o os destinos da ontologia em terras remotas que hoje exigem e demonstram poder pensar por si so ?s as transformac ?o ?es e acontecimentos desse presente ?

 


 

Programme du Colloque