Conférence. Michèle Cohen-Halimi, Libérer la ligne du temps. L’hypothèse du jeune Nietzsche 5.05.2021

Conférence
Libérer la ligne du temps. L’hypothèse du jeune Nietzsche
Michèle COHEN-HALIMI

5 mai 2021 de 18h à 20h
Collège international de philosophie

Lien Zoom à copier dans votre navigateur :
https://us02web.zoom.us/j/86450542925

Salle des Mariages, Mairie Paris Centre, 2 rue Eugène Spuller, 75003 Paris
Conférence organisée avec le soutien de la Mairie de Paris Centre

Le jeune Nietzsche fut de son temps par une manière d’emblée inouïe de ne pas en être, qu’il détermina lui-même conceptuellement comme « inactualité ». Son défi, formulé très tôt, fut de vouloir sortir la pensée du temps de la mesure du nombre et des schèmes de la causalité, mais surtout de la fascination métaphysique (augustinienne) pour un présent identique à soi qui ne se modifierait que progressivement. La lecture du physicien du XVIIIè siècle Boscovich devint l’opérateur d’une véritable révolution de la temporalité : « Je tiens Boscovich pour un des grands tournants, comme Copernic. » (FP 26 [432], 1884).

Michèle Cohen-Halimi, est professeure de philosophie à l’Université de Paris 8. Elle a notamment publié Stridence spéculative, Éditions Payot, 2014, Le Cas Trawny (avec Francis Cohen), Éditions Sens&Tonka, 2015, et elle a traduit et postfacé Ingeborg Bachmann, Le Dicible et l’indicible, Éditions Ypsilon, 2016. Vont bientôt paraître : L’Action à distance, Essai sur le jeune Nietzsche politique, Éditions Nous, 2021 et Les Grandeurs intensives, chapitre deux, Éditions Éric Pesty, 2021.

Discutant : Marc Goldschmit, est directeur de programme au CIPh et président de son Assemblée collégiale. Il a notamment publié Sous la peau du langage. L’avenir de la pensée de l’écriture, Éditions Kimé, 2020, et La Littérature, l’autre métaphysique, Éditions Manucius, 2020.

Programmation des conférences coordonnée par :
Vanessa Brito, Marc Goldschmit et Jérôme Rosanvallon.

Sur le site du CIPH