Conférences. Critique/Dé-colonialité/Diaspora 6-7.05.2019
Événements avec Nadia Yala Kisukidi et Rocío Zambrana
Critique/Dé-colonialité/Diaspora
Lundi 6 mai | Conférences | 17 h à 19 h, 470, Salle Stephens
Nadia Yala Kisukidi | Comment philosopher dans un pays dominé
Rocio Zambrana | Pasarse políticamente : Actes de protestation pleins d’espoir à Porto Rico
Mardi 7 mai | Séminaires | 3401 Salle Dwinelle
Nadia Yala Kisukidi | Au retour à la maison | 10h-12h
Rocio Zambrana | Dettes coloniales, modalités de violence et interruption subversive à Porto Rico | 14h-16h
Université de Californie à Berkeley
Une inscription préalable est requise. Pour vous inscrire et recevoir du matériel, veuillez contacter : info.ictconsortium@berkeley.edu
Nadia Yala Kisukidi est maîtresse de conférences en philosophie à l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et membre du Laboratoire d’études et de recherches sur les schémas contemporains de la philosophie. Elle est également actuellement directrice de programme au Collège international de philosophie, dont elle a été vice-présidente de 2014 à 2016. Ses recherches, qui portent principalement sur la philosophie française contemporaine et les philosophies africaines, ont fait l’objet de plusieurs articles et interventions. Elle est l’autrice de Bergson ou l’humanité créatrice (Paris, CNRS, 2013).
Le travail de Rocío Zambrana examine les conceptions de la critique chez Hegel, Marx, la théorie critique de l’école de Francfort, le féminisme marxiste, la pensée décoloniale et le féminisme décolonial, et les féminismes latinx, latino-américains et caribéens. Elle est l’autrice de Hegel’s Theory of Intelligibility (2015) ainsi que de nombreux articles. Son travail actuel explore la colonialité comme l’au-delà du colonialisme, considérant l’articulation et le déploiement de la race/du genre comme cruciaux pour le développement et la résilience du capitalisme. Elle considère les manifestations de la colonialité dans un contexte colonial, cependant, en examinant Porto Rico en difficulté fiscale. Elle a récemment terminé un deuxième livre, Colonial Debts : The Case of Puerto Rico. Colonial Debts développe la notion de « colonialité néolibérale » à la lumière de la crise de la dette à Porto Rico. La dette ne fonctionne pas seulement comme un appareil de captation et de prédation, intensifiant un néolibéralisme reconfiguré par la crise financière. Il fonctionne également comme une forme de colonialité, approfondissant les hiérarchies de race/genre/classe qui marquent les populations comme dispensables.