Séminaire. Théorie critique : De quoi la Commune est-elle la fin ? Avec Eric Fournier 12.10.2017

Séminaire « Théorie critique »

De quoi la Commune est-elle la fin ?
Avec Eric Fournier

 

Jeudi 12 octobre 2017, 19h
École Normale Supérieure
45 rue d’Ulm, salle Cavaillès (1er étage, aile sud du bâtiment principal - escalier au bout du couloir à droite en entrant).
Entrée libre dans la limite des places disponibles.

La séance sera l’occasion d’ouvrir un cycle d’étude sur l’histoire et la morphologie des violences révolutionnaires à l’époque contemporaine - cycle qui couvrira une dizaine de séances au cours de l’année, dont chacune prendra appui sur des séquences politiques qui ont renouvelé les formes, usages et stratégies de la violence populaire.

Nous nous intéresserons d’abord aux premiers moments de la formation de la classe ouvrière européenne, les dernières années du XVIIIe siècle et les premières du XIXe siècle, qui donnent lieu à un mouvement de contestation répété et diffus de la part des sujets de l¹artisanat dépérissant et des premières victimes de la libéralisation des échanges. Emeutes frumentaires, bris de machines et combats de rue figurent notamment parmi les moyens d¹action privilégiés de cette séquence, dont nous proposerons dans un premier temps une synthèse.

La deuxième partie de la séance fera place à une intervention sur la Commune, chant du cygne de ce cycle de luttes, par Eric Fournier, intitulée « De quoi la Commune est-elle la fin ? »

Eric Fournier est maître de conférences à l’université Paris 1, spécialiste de l’histoire culturelle et sociale du XIXe siècle. Il est notamment l’auteur de La Commune n’est pas morte. Les usages politiques du passé de 1871 à nos jours (Libertalia, 2013).