Séminaire de Recherches d’esthétique transculturelle 2022-2023

Séminaire de Recherches d’esthétique transculturelle
2022-2023

Dirigé par Bruno CANY et Jacques POULAIN

 

2ème semestre

Mercredi 18 janvier 2022 à 14h30
Salle A3-329 de la Maison de la Recherche
Université Paris 8
Visioconférence Zoom | ID de réunion : 929 6802 0312 | Code secret : 176874
Simon MARTIN
« Non-philosophie et Histoire de la philosophie »
 
Mercredi 15 février 2023 à 15h
Salle A2-215 de la Maison de la Recherche
Université Paris 8
Visioconférence Zoom | ID de réunion : 919 4266 3303 | Code secret : 645408
Jean Herold PAUL
« La dialectique de la violence : la poïétique révolutionnaire et le théologico-politique »
 
Mercredi 22 mars 2023 à 15h
Salle A2-215 de la Maison de la Recherche
Université Paris 8
Visioconférence Zoom | ID de réunion : 949 7752 0282 | Code secret : 559482
Laura MOSCARELLI
« La "loi que Zeus n’a point faite" et le "crime pieux" dans l’Antigone de Sophocle. Une lecture sophistique »
 
Mercredi 19 avril 2023 à 15h
Visioconférence Zoom
ID de réunion : 910 7625 4123
Code secret : 432053
Serguei PANOV
« Déconstruction du christianisme et éclatements chamaniques (L. Tolstoi, A. Platonov, P.-P. Pasolini, M. Heidegger) »
 
Mercredi 24 mai 2023 à 14h30
Salle A2-217 de la Maison de la Recherche
Université Paris 8
Visioconférence Zoom | ID de réunion : 960 2858 5318 | Code secret : 452817
Carlos DEL VALLE ROJAS
« L’ennemi. Production, médiatisation et globalisation »
 
Mercredi 21 juin 2023 à 14h30
Salle A2-217 de la Maison de la Recherche
Université Paris 8
Visioconférence Zoom | ID de réunion : 953 0476 7907 | Code secret : 128174
Walter MENON
« L’oeuvre d’art, la traduction, comme expérience esthétique de la vérité »
 
Mercredi 28 juin 2023 à 14h30
Visioconférence Zoom | ID de réunion : 925 0339 3464 | Code secret : 121405
Amparo VEGA
« L’esthétique postmoderne »
 

1er semestre
Visioconférence :
https://meet.google.com/mdu-xkyp-uox

Mercredi 19 octobre 2022 à 15h
Salle A2-217 de la Maison de la Recherche
Université Paris 8
Helder SERPA
« La raison privative de la catégorisation du possible »

Mercredi 16 novembre 2022 à 15h
Salle A2-329 de la Maison de la Recherche
Université Paris 8
Renata CAMARGO
« L’art et la liberté »

Mercredi 14 décembre 2022 à 15h
Salle A2-329 de la Maison de la Recherche
Université Paris 8
Gérard ASTOR
« Le possible artistique du vivre-ensemble au présent »

 

Inscription à la lettre d’information du séminaire :
bernd.lehfeld@hotmail.fr

 


 

Mercredi 19 octobre 2022 à 15h
Salle A2-217 de la Maison de la Recherche
Université Paris 8
Helder SERPA
« La raison privative de la catégorisation du possible »

 

Les 14 propositions de ce recueil étudient les modalités d’accomplissement de l’inchoactivité logique relativement aux voisinages des six figures discernables sur un schéma linéaire. Ces écarts repérés par leurs bornes illustrent l’origine protocolaire de la séquentialité. Autrement dit l’état de prérégrinté restreinte qui affecte le sujet logique lors de son actuation effective du sens. Pérégrinté déterminée et limitée, toujours relative à un autre lieu, défini, que celui que son actuation constitue. En utilisant toujours la figure symbolique de la corde à noeuds, et en y définissant des zones (précession, ultériorité et totalité) et des localisations (fondation, médianité et troncature) seront considérés des voisinages séquentiels (Extrait de 120 Propositions dans la raison privative de la catégorisation du possible, Books on demand Editions, 2022).

Herder SERPA se définit comme un manouvrier dans un chantier conceptuel discret, muni d’un outillage rudimentaire et de ténacité, ou encore l’auteur de ce livre et de quelques autres. Pour le reste, homme ayant vécu de bric et de broc, afin de vivre un jour de plus, et ça continue.

 


 

Mercredi 16 novembre 2022 à 15h
Salle A2-329 de la Maison de la Recherche
Université Paris 8
Renata CAMARGO
« L’art et la liberté »

 

Les intérêts théoriques actuels de Renata CAMARGO portent sur le non-thématisable en art : l’amour, la compassion et la vérité tels qu’ils s’expriment dans des périodes historiques étendues. Ses recherches actuelles consistent à retracer la façon dont l’art s’est dégagé de l’esprit dans la transition qu’il a opérée de l’art moderne à l’art contemporain. Professeur associé d’histoire et de théorie de l’art à l’Université Fédérale Fluminense. Membre associé du Laboratoire d’études et de recherches sur les Logiques Contemporaines de la Philosophie. Directrice du Centre International des hautes études en esthétique de la culture (CIEEC) créé à São Pedro da Serra dans la région de Rio de Janeiro.

 


 

Mercredi 14 décembre 2022 à 15h
Salle A2-329 de la Maison de la Recherche
Université Paris 8
Gérard ASTOR
« Le possible artistique du vivre-ensemble au présent »

 

Nombre d’artistes ont indiqué qu’un autre rapport est possible entre l’individu et la société, non pas demain mais dans le présent même de leur écriture et de sa mise en usage. Leurs œuvres ont inscrit le possible dans le réel de leur exercice, dans leurs processus de création et d’appropriation, mettant en place dans la pratique d’autres rapports sociaux que ceux qui avaient été imposés à leurs auteurs et spectateurs. Ces œuvres constituent en même temps, par leur ensemble, une vaste métaphore - en tant que tout à la fois figure poétique, forme de pensée et mode opératoire - de ce qui est, dans la société globale, depuis la Cité athénienne, un vivre ensemble possible. Forcément contre, contre ce que Michel Foucault appelle les « dispositifs ».
Sont analysés dans cette intervention et dans une même dynamique la production par Molière de Tartuffe et de Dom Juan en 1664-69, celle des Acharniens par le dramaturge grec Aristophane en -425, du tableau Guernica par Picasso en 1937, et, dans la période contemporaine, l’architecture de Monique Labbé, l’écriture de Gérard Astor, les expériences menées par le Théâtre Jean-Vilar de Vitry avec les agents de la Centrale EDF de Vitry et les compagnies Teatro dei Capovolti et Retouramont.

Gérard ASTOR est Docteur en Études théâtrales (Paris III Sorbonne Nouvelle, jury : Bernard Dort, Jacques Lassalle, Anne Ubersfeld). Ancien directeur du Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine et maître de conférence à Paris V Descartes. Essayiste, dramaturge, auteur notamment de la Trilogie Le Partage des eaux et de Rouge rouges. Membre du Collège de Tunis pour la Philosophie.

 


 

Mercredi 15 février 2023 à 15h
Salle A2-215 de la Maison de la Recherche
Jean Herold PAUL
« La dialectique de la violence : la poïétique révolutionnaire et le théologico-politique »

 

Dans cette communication, nous partirons du différend théologico-politique qui travaille la société haïtienne dans sa fondation afin d’évaluer au présent l’une de ses désastreuses conséquences : la neutralisation du jugement démocratique. Pour cela, il nous faudra au préalable faire le diagnostic de la situation actuelle en ce qui la caractérise fondamentalement comme situation de crise systémique. Ensuite, nous mènerons notre réflexion en prenant pour fil conducteur (Leitfaden) la poïétique révolutionnaire forgée par René Depestre dans Un Arc-en-ciel pour l’Occident chrétien (Paris, Présence Africaine, 1967), dans l’objectif de formuler in fine les prémisses d’une contre-politique démocratique

Ancien élève de l’ENS de Port-au-Prince, Jean Herold PAUL a soutenu en 2019 une thèse sur La philosophie kantienne de la connaissance à l’université Paris 8 sous la direction du professeur Jacques Poulain. Poète, il s’intéresse également à l’anthropologie culturelle de la Caraïbe. Il fait actuellement un séjour de recherche postdoctoral à l’Institut für Transzendantalphilosophie und Phänoménologie à la Bergische Universität Wuppertal. Jean Herold Paul vient de coordonner le dernier numéro des Cahiers critiques de philosophie sur Haïti (Paris, Hermann, juin 2022). Parmi ses publications, on compte : La pensée kantienne de la physique : l’universalité historique de la théorie kantienne de la connaissance (Paris, L’Harmattan, 2021) et La négritude à la limite : esthétique et politique dans la Caraïbe (Paris, L’Harmattan, 2014).

 


 

Mercredi 22 mars 2023 à 15h
Salle A2-215 de la Maison de la Recherche
Université Paris 8
Laura MOSCARELLI
« La "loi que Zeus n’a point faite" et le "crime pieux" dans l’Antigone de Sophocle. Une lecture sophistique »

 

Au Ve siècle av. JC en Grèce, avec l’avènement de la démocratie, se produit quelque chose de philosophiquement et politiquement décisif : les Grecs remarquent que la loi est le fruit d’une négociation au sein de l’assemblée ; que plusieurs propositions de loi sont avancées par différentes parties ayant chacune ses propres intérêts ; que le fait qu’une loi plutôt qu’une autre soit promulguée n’est donc pas une nécessité. Bref, avec la démocratie les Grecs ne peuvent qu’admettre que le fondement de la loi est humain. 
C’est ainsi que le nomos nait en tant que loi positive, en opposition à la Justice pré-démocratique qui était étroitement liée aux dieux et à la nature. Le nomos, sans doute la plus brillante invention grecque, est la loi des hommes, la loi libre de tout fondement divin ou naturel. 
Or, en tant que loi des hommes, et donc en tant que loi « que Zeus n’a point faite », tout nomos peut être critiqué, attaqué et catalogué par certains comme étant « injuste ». C’est exactement ce que fait Antigone quand elle s’insurge contre le décret du tyran Créon qui lui interdit d’enterrer dignement son frère Polynice : elle déclare haut et fort que cette loi est « injuste » et décide de commettre ce qu’elle appelle un « crime pieux », c’est-à-dire qu’elle décide de désobéir à Créon au nom de Zeus. 
Dans son Antigone Sophocle met en scène magistralement le conflit entre la loi des hommes et la loi des dieux, et semble défendre la seconde contre la première. Dans le cadre de notre communication, nous lirons des extraits significatifs de la célèbre tragédie et, suite à une analyse historique et philosophique, nous en proposerons une lecture critique et « sophistique ». 

Laura MOSCARELLI est docteure de philosophie de l’Université Paris 8 Saint Denis et de l’Université de Naples Federico II. Elle est actuellement directrice de programme du Collège International de Philosophie (Paris, France). Ses recherches, dans le domaine de la philosophie ancienne ainsi que politique sont caractérisées par la relecture critique et une attention toujours dirigée vers la contemporanéité. 

 


 

Mercredi 19 avril 2023 à 15h
Visioconférence
Serguei PANOV
« Déconstruction du christianisme et éclatements chamaniques (L. Tolstoi, A. Platonov, P.-P. Pasolini, M. Heidegger) »

 

L’œuvre de Pasolini est une réinterprétation des aquis de la culture moderne, qui dévalorise les idéaux de la « belle âme ». Le cinéma de Pasolini déploie la déconstruction du christianisme, en révélant l’essence psychopathologique du pouvoir religieux et social et de la subordination. Au cœur de la société humaine se trouve l’inégalité fondamentale entre celui qui parle et celui qui assume les normes exprimées sans réfléchir sur leur contenu objectif. La position auctoriale de Pasolini suggère que le christianisme est la diffusion de la prosopopie verbale, dans laquelle le monde et la culture sont perçus comme des produits de la magie verbale. Par conséquent, le Dieu judaique de la parole doit s’individualiser à la position du martyr, dont les passions deviennent la seule forme de vie pour l’être humain. La réflexion sur les fondements régulatives de la société humaine conduit Pasolini à analyser des formes plus archaïques d’auto-organisation humaine, à analyser les identifications totémistes de l’être humain. La culture européenne, dans son expérimentation déliberée de la nature régulatrice, se dégrade au niveau des décharges chamaniques qui visent à masquer le traumatisme des consciences insatisfaites et à donner naissance à l’harmonie présumée de la pensée et de la réalité.

Pasolini dans son art cinématographique déploie ce qu’on appelle une déconstruction du christianisme et une esthétisation chamanique. Dès son début Pasolini affronte un problème de l’exploitation et de l’inégalité humaine. Depuis « Accattone » et « Mamma Roma » Pasolini considère l’inégalité comme un effet du désir originaire de soumettre ou d’être soumis. Dans cette perspective il touche à la déconstruction du christianisme (« Evangile selon Matthieu ») où il dénonce le christianisme comme inégalité de celui qui dicte les conditions de la vie humaine et de ceux qui l’écoutent et doivent les suivre sans avoir à y réfléchir. Le christianisme se voit renversé vers la prosopopée judaïque où la stimulation sublime d’un esprit se révèle toujors par la bouche d’un prophète. L’analyse de la prosopopée chrétienne qui s’est dévaluée au XXème siècle laisse Pasolini chercher les fondements de la culture européenne dans les narratifs de la Renaissance (Boccaccio, Chauser) où les interlocuteurs tendent à persuader l’un l’autre par des récits qui représentent des tableaux de l’expérimentation sur des régulatifs de l’existence humaine. Mais cette concurrence frivole des narrateurs libres engendre ce qu’on peut appeler une esthétisation polythéiste qui résume dans une objectivation des désirs particuliers organisant des contextes particuliers d’interaction humaine, il n’y a plus de contexte universellement valable pour tous les mondes vitaux. Dans « Salo » Pasolini nous montre l’envers de cette expérimentation totale dans l’esthétisation chamanique des priviligiés qui prétend à produire une harmonie désirable de la conscience « malheureuse » (Hegel) en enlevant tous les interdits sociaux et sexuels pour pouvoir justement faire fonctionner le retour éternel de la volonté de puissance.

Heidegger et Malabou : placticité et la question du temps

La plasticité pour Malabou est l’inscription d’une trace de la différance. La trace, comme le montre Malabou, est une capacité d’un accident à se transformer à la base du rien. On revient à la thèse d’Heidegger : l’être de l’étant comme le temps n’est rien. Rien, comme nous nous en souvenons, chez Heidegger est la condition de possibilité pour tout étant de se révéler à l’être humain. Mais pour Heidegger, la décision de Schelling reste encore valide : la plasticité est l’harmonie indifférenciée de l’essence et de la forme, de l’idéal et du réel. La mimesis de la nature indifférente que nous observons chez Heidegger plonge la conscience dans l’attente de la réponse gratifiante de la nature et, donc, de l’harmonie préétablie des sons prononcés et entendus. Pour qu’une telle harmonie devienne concevable en philosophie, il était nécessaire de surmonter le projet de Hegel, où la plasticité est la capacité de l’esprit à se développer à travers les formes de sa propre aliénation de soi, dans le but de l’autohumiliation de l’infini et de l’incarnation qui est présumée terminer le temps lui-même. Comment sortir des réflexes de l’incarnation métaphysique et de l’attente post-métaphysique ? Malabou voit cette possibilité dans la trace qui rompt l’identité du logos et nous ramène à la mimesis du dieu judaïque de la parole comme source d’effacements et de ruptures. Est-ce que ça suffit de dépasser la métaphysique et la postontologie si l’on pense toujours le temps comme condition d’apparition des moments abstraction faite de leur contenu ?

Sergei PANOV (né en 1972) est professeur HDR de la Chaire de sciences sociales et technologies de l’Université des technologies MISIS de Moscou, Russie. Son principal domaine de recherche est l’anthropologie philosophique de la culture artistique et la déconstruction pragmatique de la culture littéraire et théâtrale ainsi que l’esthétique romantique et postromantique. Les publications de Panov incluent L’écriture, semiosis et discours (Moscou, 2010), Répliques de la littérature (Moscou, 2010), La culture littéraire russe dans la prosopopée judéo-chrétienne (Harmattan, 2022), L’expérimentation philosophique et littéraire de la nature (Harmattan, 2022). Il est membre de l’Association internationale de la critique littéraire (France) et du Centre d’études supérieures en littérature (France).

 

 
Mercredi 24 mai 2023 à 14h30
Salle A2-217 de la Maison de la Recherche
Université Paris 8
Carlos DEL VALLE ROJAS
« L’ennemi. Production, médiatisation et globalisation »
 
 
Carl Schmitt reprochait au Traité de Versailles de remplacer le discernement de l’ennemi, par la pure et simple criminalisation de ce dernier.
C’est précisément cette catégorie d’ennemi qui a été utilisée en Amérique latine dans le traitement des peuples d’origine par ceux qui ont prétendu les sauver de leur barbarie. Réduisant la culture à un pur dressage d’êtres assimilés au départ à des êtres « naturels », voire à des animaux, ils ont stigmatisé ces peuples comme étant les ennemis de leurs conquérants, vaincus d’une guerre juste.
Les États-nations ont continué cette tradition en se proclamant garants de leur protection. Mais ils n’hésitent pas à les criminaliser dès qu’ils apparaissent comme des obstacles à leurs propres actions politiques, pour la terre ou la forêt. En témoignent les politiques du Chili à l’égard des Mapuches ou celles du Brésil à l’égard des peuples amérindiens d’Amazone.

Carlos DEL VALLE ROJAS dirige l’école de doctorat en communication à l’Université de La Frontera, Temuco, Chili. Il a publié son dernier livre La construcción mediática del enemigo. Cultura indígena y guerra informativa en Chile en 2021 (Salamanca, Espagne).
 

 
Mercredi 21 juin 2023 à 14h30
Salle A2-217 de la Maison de la Recherche
Université Paris 8
Walter MENON
« L’oeuvre d’art, la traduction, comme expérience esthétique de la vérité »
 
 
Selon l’auteur, l’art et la philosophie partagent le même objet : la vérité. Au début du XXe siècle, le tournant linguistique en philosophie affirme la structure du langage selon la perspective pragmatique dérivée de la pensée de Charles S. Pierce, du second Wittgenstein et de J. L. Austin, entre autres. A cette époque, Marcel Duchamp met en évidence le fondement conceptuel et énonciatif de l’art à travers les ready-mades. Ainsi, le ready-made est plutôt le nom d’une "opération" intrinsèque à tout acte d’énonciation possible de la vérité.
 
Walter MENON, artiste plasticien, chercheur au département d’art visuel et au département de communication de l’université de Brasilia UnB est docteur de l’université Paris VIII.
 

 
Mercredi 28 juin 2023 à 14h30
Visioconférence
Amparo VEGA
« L’esthétique postmoderne »
 
 

Amparo VEGA est professeure à l’Université nationale de Colombie depuis 1990. Docteure de philosophie de l’Université de Paris VIII avec une thèse sur L’analogie entre critique et politique chez Jean-François Lyotard.
Son domaine de recherche et d’enseignement est l’esthétique, avec une attention particulière à ses relations avec la philosophie, la critique et la politique, à travers l’étude de philosophes tels que I. Kant, F. Nietzsche, T. Adorno, W. Benjamin, L. Wittgenstein, J.-F. Lyotard, G. Deleuze.
Elle a été rectrice de l’Institut de recherche esthétique et la première coordonnatrice du programme de doctorat en art et architecture de la Faculté des arts de son université. Elle est actuellement Professeur et chercheur de l’axe de recherche en esthétique à l’IIE et dirige également le groupe de recherche Epistémologies, discours et actions de l’esthétique, de la critique et de l’histoire de l’art. Elle développe également des recherches sur les méthodes et l’analyse en Esthétique, Arts et Architecture. Membre du comité académique de la revue Ensayos, publication de l’IEE, depuis sa création.