WEZEL Lucie 18.11.2022

Soutenance de thèse de Lucie Wezel

Vendredi 18 novembre 2022 à 14h
Maison de la Recherche, salle A2 217

Université Paris 8

 Titre de la thèse :
La métaphysique et la dialectique négative de Theodor W. Adorno

Sous la direction de Michèle Cohen-Halimi

 

Membres du jury :

  • Mme Sylwia D. Chrostowska, Professeure de Philosophie à l’Université York de Toronto
  • Mme Michèle Cohen-Halimi, Professeure de Philosophie à l’Université de Paris 8 Vincennes Saint-Denis
  • M. Christophe David, Maître de conférences en Philosophie à l’Université de Rennes II
  • Mme Katia Genel, Maîtresse de conférences en Philosophie à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne
  • M. Daniel Payot, Professeur émérite de Philosophie à l’Université de Strasbourg
  • M. Emmanuel Renault, Professeur de Philosophie à l’Université de Paris Nanterre
 

Résumé de la thèse : 

Cette thèse de doctorat s’intitule « La métaphysique et la dialectique négative de Theodor W. Adorno ». Elle part du constat suivant : en dépit de l’importance croissante du thème de la métaphysique dans l’œuvre d’Adorno, le questionnement sur la métaphysique a été relativement peu mis en évidence dans les études adorniennes. D’abord employé de manière disséminée et péjorative pour désigner la position philosophique de ses adversaires (Heidegger, le positivisme) ou l’idéologie inaperçue de la société capitaliste, le thème de la métaphysique occupe une place de plus en plus centrale au sein de la réflexion adornienne à partir de la fin des années 1950 et constitue l’objet principal de la Dialectique négative, l’opus magnum du philosophe publié en 1966. Cette thèse vise ainsi à exposer le projet de sauvetage de la métaphysique et à réévaluer la place de cette dernière dans l’œuvre de Theodor W. Adorno. Nous montrons que le philosophe de Francfort propose une critique radicale de la métaphysique tout en refusant de se couper de sa puissance et de sa capacité d’ouverture au non-identique, à la différence, ainsi qu’à l’expérience non réglementée.