ÖRN ÚLFSSON Tryggvi 6.03.2024
UNIVERSITÉ PARIS 8
2, rue de la Liberté
93526 SAINT-DENIS cedex 02
2, rue de la Liberté
93526 SAINT-DENIS cedex 02
AVIS DE SOUTENANCE DE DOCTORAT
(Arrêté ministériel du 25 Mai 2016)
Ecole doctorale « Pratiques et théories du sens »
Discipline : Philosophie
(Arrêté ministériel du 25 Mai 2016)
Ecole doctorale « Pratiques et théories du sens »
Discipline : Philosophie
Monsieur Tryggvi ÖRN ÚLFSSON
Titre de la thèse :
D’une épistémologie mathématique vers une ontologie phénoménologique :
séquences de la philosophie du concept du XXème siècle
D’une épistémologie mathématique vers une ontologie phénoménologique :
séquences de la philosophie du concept du XXème siècle
Directeur de recherche :
Monsieur Pierre CASSOU-NOGUES
Membres du jury :
Monsieur Jean-Michel SALANSKIS
Monsieur Björn THORSTEINSSON
Madame Gabriella CROCCO
Monsieur David RABOUIN
Date prévue :
Mercredi 6 mars 2024 à 16h30
Lieu :
Sis Université Paris 8
Salle A2 201 2ème étage
Sis Université Paris 8
Salle A2 201 2ème étage
Résumé :
Cette thèse agence six études sur six philosophes français du 20e siècle : Léon Brunschvicg, Gaston Bachelard, Jean Cavaillès, Albert Lautman, Jean-Toussaint Desanti et Alain Badiou. Son but est double. D’abord, elle travaille vers une définition d’un courant de pensée, la philosophie du concept, en proposant ce courant comme une alternative à la philosophie analytique et à la philosophie continentale. Elle pose que la philosophie du concept réunit les avantages de ces deux courants qui dominent la philosophie aujourd’hui tout en évitant leurs défauts. Le courant préserve la rigueur que la philosophie analytique hérite du logicisme de Frege et de Russell. Mais il le fait de manière à maintenir l’engagement historique et personnel qui rend, pour certains, la philosophie continentale une forme de pensée plus concrète. Ce qui permet la réunion des avantages de ces deux courants est la dynamisation de la pensée scientifique. Si la science est avant tout une activité, la philosophie qui la prolonge peut être à la fois rigoureuse et historiquement engagée. Le deuxième but de la thèse est de confronter les six philosophes. Je constate alors un problème qui émerge chez Brunschvicg, Bachelard et Cavaillès et qui trouve une solution partielle grâce à Lautman, Desanti et Badiou : comment respecter l’autonomie de la pensée scientifique tout en restant fidèle à la vocation philosophique de chercher à comprendre la pensée en général ?