POURHOSSEINI Behrang 14.12.2022
UNIVERSITÉ PARIS 8
2, rue de la Liberté 93526
SAINT-DENIS cedex 02
2, rue de la Liberté 93526
SAINT-DENIS cedex 02
AVIS DE SOUTENANCE DE DOCTORAT
(Arrêté ministériel du 25 Mai 2016)
Ecole doctorale « Pratiques et théories du sens »
Discipline : Philosophie
(Arrêté ministériel du 25 Mai 2016)
Ecole doctorale « Pratiques et théories du sens »
Discipline : Philosophie
Behrang POURHOSSEINI
Titre de la thèse :
La communauté et ses dehors.
Sur la déconstruction de la communauté
La communauté et ses dehors.
Sur la déconstruction de la communauté
Directeur de recherche :
Patrick VAUDAY
Patrick VAUDAY
Membres du jury :
Bérénice Hamidi KIM, Université Lyon 2
Marc CRÉPON, ENS
Jacob ROGOZINSKI, Université de Strasbourg
Guillaume SIBERTIN-BLANC, Université Vincennes-Saint-Denis Paris 8
Patrick VAUDAY, Directeur de thèse | Université Vincennes-Saint-Denis Paris 8
Bérénice Hamidi KIM, Université Lyon 2
Marc CRÉPON, ENS
Jacob ROGOZINSKI, Université de Strasbourg
Guillaume SIBERTIN-BLANC, Université Vincennes-Saint-Denis Paris 8
Patrick VAUDAY, Directeur de thèse | Université Vincennes-Saint-Denis Paris 8
Date prévue :
Le 14 décembre 2022 à 14h
Le 14 décembre 2022 à 14h
Lieu :
Sis Université Paris 8
Salle A028
Sis Université Paris 8
Salle A028
Résumé :
La pensée de la communauté rime toujours avec un Dehors dans ses différentes déclinaisons. La communauté n’a jamais été un bloc homogène et s’est constamment positionnée vis-à-vis des autres. C’est de ce pli de la communauté sur elle-même qu’il s’agit dans cette thèse, selon trois schémas conceptuels qui sont trois manières dont la communauté se laisse traverser, dédoubler, voire pervertir, par une autre communauté.
La première partie de cette thèse s’interroge sur les clivages éthico-politiques de la communauté. Notre hypothèse est que le Dehors absolu est l’origine du rassemblement communautaire. A ce Dehors, la communauté se rapporte différemment : tantôt elle l’exclut, elle en fait la négation du « nous » de la communauté, le mal qu’il faut bannir pour instituer le bien des membres de la communauté ; tantôt le Dehors est inclus au cœur de la communauté. La deuxième manière dont la communauté se plie sur elle-même est à creuser dans l’étymologie du munus qui révèle le double sens du « don » et du « devoir ». Le dédoublement de la communauté s’opère ici économiquement, et le Dehors, dans ses multiples déclinaisons anéconomiques, correspond à tout ce qui échappe aux opérations économiques. Notre hypothèse est donc que la production et la destruction, tout comme le propre et l’impropre, ou le même et l’autre, se superposent. Il s’agit dans la dernière partie de décrire la composition et la recomposition de la communauté sous le signe des arts. La non- coïncidence de la communauté avec elle-même, est analysée sous l’angle de ses effets fictifs, virtuels, esthétiques, poétiques et théâtraux.
Ces trois moments sont trois noms de l’aporie inhérente à la communauté. Le clivage fondateur de la communauté comporte des paradoxes qui donnent lieu à l’auto-déconstruction de la communauté. La déconstruction vise donc à débloquer des devenirs et à déclencher des mouvements possibles au cœur de la (ou des) communauté(s).
La pensée de la communauté rime toujours avec un Dehors dans ses différentes déclinaisons. La communauté n’a jamais été un bloc homogène et s’est constamment positionnée vis-à-vis des autres. C’est de ce pli de la communauté sur elle-même qu’il s’agit dans cette thèse, selon trois schémas conceptuels qui sont trois manières dont la communauté se laisse traverser, dédoubler, voire pervertir, par une autre communauté.
La première partie de cette thèse s’interroge sur les clivages éthico-politiques de la communauté. Notre hypothèse est que le Dehors absolu est l’origine du rassemblement communautaire. A ce Dehors, la communauté se rapporte différemment : tantôt elle l’exclut, elle en fait la négation du « nous » de la communauté, le mal qu’il faut bannir pour instituer le bien des membres de la communauté ; tantôt le Dehors est inclus au cœur de la communauté. La deuxième manière dont la communauté se plie sur elle-même est à creuser dans l’étymologie du munus qui révèle le double sens du « don » et du « devoir ». Le dédoublement de la communauté s’opère ici économiquement, et le Dehors, dans ses multiples déclinaisons anéconomiques, correspond à tout ce qui échappe aux opérations économiques. Notre hypothèse est donc que la production et la destruction, tout comme le propre et l’impropre, ou le même et l’autre, se superposent. Il s’agit dans la dernière partie de décrire la composition et la recomposition de la communauté sous le signe des arts. La non- coïncidence de la communauté avec elle-même, est analysée sous l’angle de ses effets fictifs, virtuels, esthétiques, poétiques et théâtraux.
Ces trois moments sont trois noms de l’aporie inhérente à la communauté. Le clivage fondateur de la communauté comporte des paradoxes qui donnent lieu à l’auto-déconstruction de la communauté. La déconstruction vise donc à débloquer des devenirs et à déclencher des mouvements possibles au cœur de la (ou des) communauté(s).
Mots-clés : communauté, déconstruction, aporie.